NAMIBIE
Itinéraire
J1 : Windhoeck
J2 : Windhoeck - Otjiwarongo
J3 : Otjiwarongo - Waterberg
J4 : Waterberg - Tsumeb
J5 : Tsumeb - Etosha National Park
J6 : Etosha National Park
J7 : Etosha National Park
J8 : Etosha National Park
J9 : Etosha National Park
J10 : Etosha National Park - Opuwo
J11 : Opuwo - Twyfelfontein
J12 : Twyfelfontein - Spitzkoppe - Swakopmund
J13 : Swakopmund - Walvis Bay
J14 : Walvis Bay
J15 : Walvis Bay -Solitaire - Naukluft
J16 : Naukluft - Sesriem
J17 : Sesriem - Sossuslvei - Luderitz
J18 : Luderitz - Fish River Canyon
J19 : Fish River Canyon - Keetmanshoop - Hardap
J20 : Hardap - Windhoeck
Distance parcourue: 5253 kms avec un 4x4 Ford Ranger avec tente sur le toit
Notre voyage en video
A savoir...
Location de voiture Namvic Safari
D'habitude, nous louons les voitures sur Carigami mais pour ce voyage, le 4x4 avec tente sur le toit s'imposait et pour cela il faut passer par un loueur local.
Plusieurs loueurs ressortent régulièrement : Advanced car Hire, Africa on wheels, Savanna car Hire et Namvic Safaris.
Nous avons donc opté pour ce dernier car ils leur restaient des véhicules et que niveau prix, c'était le plus correct.
Niveau équipement, on avait tout ce qu'il nous fallait : La tente bien sûr mais aussi duvet, oreillers, matelas, tout le matériel de camping (Table, chaises, réchaud, assiettes, couverts, casseroles...), deux roues de secours et le plus important, le frigo !! A Etosha, ce frigo nous a été plus qu'utile car il a fallu faire le plein avant d'y entrer car les superettes des campements sont franchement vides. Il y a également l'option kilométrage illimité et deux conducteurs compris dans le prix.
A notre arrivée, on a eu droit un briefing d'une petite heure pour savoir comment déplier la tente, régler le réfrigérateur, savoir comment libérer la roue de secours située sous la voiture... Le loueur nous explique aussi qu'on sera tranquilles niveau carburant car le 4x4 possède un double réservoir donc pas de stress à avoir pour faire le plein.
En Namibie, on peut rouler de longues distances sans croiser de village alors il est nécessaire de faire la vérification du niveau d'eau et d'huile de manière régulière pour ne pas être embêtés. D'ailleurs, lors d'une de notre première vérification, on s'est aperçus que le bouchon du réservoir d'eau était cassé à l'intérieur et qu'on ne pouvait pas refaire le plein alors que le niveau était trop bas. On a eu la chance d'être à Tsumeb et d'avoir un garage qui nous a fait livrer dès le lendemain matin un nouveau bouchon pour s'assurer d'être tranquilles durant ces trois semaines de road trip.
L'autre point important, c'est la pression des pneus. Pour éviter la crevaison, il faut adapter la pression selon si l'on roule sur de l'asphalte ou sur une piste. Pour cela, le loueur fournit un petit manomètre pour mesurer la pression et la vider si on a besoin de la baisser. On se plaçait sur 1,6 pour la piste et 1,8 pour la route. Par contre, on n'avait pas de compresseur donc il faut trouver une station pour remonter la pression lorsqu'on rentre en ville.
Sur beaucoup de blogs, j'ai pu lire qu'il était très fréquent de crever donc on s'y était préparés psychologiquement mais grâce à ces précautions, on a eu la chance de revenir avec nos 4 pneus d'origine !! Ce qui a grandement surpris le loueur d'ailleurs au retour !!
Tout s'est très bien déroulé avec ce loueur, nous en avons été très contents. La tente est vraiment confortable et spacieuse. Nous vous conseillons vivement de louer un 4x4 car même si les pistes sont très bien faites, ça reste plus confort de faire autant de kilomètres ainsi qu'en berline.
Prenez également un double cab, c'est à dire, l'avant séparé de l'arrière car avec la piste, le coffre sera très vite envahi de poussière et à l'avant vous en serez préservé.
Windhoek
Arrivée à l'aéroport International de Windhoek
Première grosse stupéfaction à notre approche du sol Namibien, il n'y a absolument rien autour !!!
Nous savions que la Namibie était le deuxième pays le moins densément peuplé du monde (3 habitants/km²) mais nous pensions qu'aux alentours de Windhoek, il y aurait quand même quelques habitations mais autour de l'aéroport, il n'y a aucune maison.
C'est à ce moment-là qu'on s'est rendu véritablement compte que l'on arrivait sur une terre plus sauvage que ce que l'on avait pu voir jusque-là.
Joe's BeerHouseUne institution à Windhoek : Le Joe's Beerhouse !!
Notre hôtel proposait une navette pour aller jusqu'au resto et après un long courrier, on était plutôt contents de ne pas prendre la voiture le soir. Par contre, on a dû attendre cette navette très longtemps car quand elle est arrivée, le chauffeur est allé chercher un couple pour rejoindre le resto mais nous a légèrement oublié au passage !! L'hôtel a donc dû le rappeler pour revenir mais après une très grosse demi-heure.
Le cadre est très sympa mais pensez à réserver car c'est archi blindé. On y mange très bien, il y a de tout et aussi du wild game meat, autrement dit du gibier sauvage. Ici ils servent un plat contenant trois viandes différentes : Oryx, Kudu et Zèbre.
Eglise Christuskirche
Nos premiers pas en Namibie commencent à l'église Christuskirche, à Windhoek, la capitale.
C'est une Eglise Luthérienne conçue par l'architecte Gottlieb Redecker après les guerres qui opposaient les Allemands et les Khoikhoi, Herero et Owambo.
A cause de la pandémie, nous n'avons pas pu visiter l'intérieur mais d'extérieur, l'architecture est vraiment très belle. Ce qui est étonnant, c'est qu'elle se trouve au beau milieu d'un rond-point.
Musée de l'Indépendance Donation libre
Juste à côté de l'Eglise se trouve un grand bâtiment à l'architecture qui sort du commun, c'est le musée de l'indépendance.
Nous ne connaissions pas vraiment l'histoire de la Namibie alors ce musée nous a beaucoup appris.
La Namibie fut colonisée par les Allemands à partir de 1878. Les peuples autochtones, dont les Herero, ont tenté de s'opposer à cette occupation mais la réponse des Allemands fut sanglantes car ils décimèrent près de 75% de la population Herero, ce qui en fait le premier génocide du XXème siècle.
Après la 1ère guerre mondiale, les Allemands eurent l'obligation d'abandonner leurs colonies et la société des Nations place la Namibie sous le régime Sud-Africain qui y amena l'Apartheid.
En 1974, la SWAPO (South West Africa People's Organization) se rebelle contre l'occupation de l'Afrique du Sud et une guérilla de 4 ans les opposera.
Grâce aux accords de Brazzaville, un cessez-le-feu est décrété en 1988 et la Namibie obtient ainsi son indépendance.
Le leader de la SWAPO, Samuel Nujoma, deviendra le premier président de la Namibie. Il y a d'ailleurs une statue à son effigie devant le musée, portant la mention "Notre libérateur".
Le musée retrace donc ces différentes périodes de répression jusqu'à la libération du pays.
Nous l'avons trouvé très instructif et très émouvant. On s'est rendu compte qu'on ne connaissait vraiment rien de ce pays qui finalement à connu une indépendance très récente.
Post Street Mall et météorite de Gibeon
La Post street Mall est la principale rue de Windhoek, où on trouve un mall et pas mal d'autres petits commerces.
C'est ici que nous avons pu trouver une carte sim locale et des recharges de Go pour trois fois rien. Nous avons racheté ailleurs des Go qui étaient beaucoup plus chers, on aurait dû en prendre plus directement ici, chez Hussein Phone, en face de Pep.
Dans cette rue, on trouve aussi des fragments de la météorites de Gibeon. C'est une météorite de mélange de fer et de nickel, qui fut tombée en Namibie. Avant sa désintégration, son poids a été estimé à 26 tonnes.
Otjiwarongo
Cheetah run au CCF 605N$/adulte, 30 minutes
Excitation au max ce matin : On prend la route de bonne heure pour rejoindre le CCF (Cheetah Conservation Fund) car il y a 45 minutes de gravel road depuis Otjiwarongo. Cette fondation n'est pas un zoo mais a pour but de préserver les félins des hommes. En effet, les guépards étaient considérés comme responsable de la mort de chèvres d'éleveurs et donc les fermiers les tuaient pour préserver leur troupeau. Certains de ses guépards avaient des petits se retrouvant alors orphelins et le CCF les récupéraient pour les élever.
Pour faire cesser ce cercle vicieux, le CCF a élevé des gros chiens de troupeau, des Bergers Kangal afin de protéger les troupeaux des prédateurs et d'éviter que les agriculteurs s'acharnent sur les guépards qui sont désormais en voie de disparition.
La fondation ouvre ses portes aux touristes pour continuer de subsister : Payer les employés, élever les chiens, soigner les guépards blessés pour les réintroduire, élever les guépards orphelins, payer leur nourriture...
Malheureusement pour les petits orphelins, n'ayant pas pu apprendre à se débrouiller seuls, ils ne pourront jamais être réintroduis.
Le CCF propose alors de découvrir ces félins plus "domestiqués" en proposant d'assister à un nourrissage ou à un entrainement de course.
Si vous voulez assister à l'une de ses activités, réservation à l'avance indispensable et un seul créneau par jour.
Nous avons assisté au Cheetah run, l'entrainement de course des guépards en utilisant un lièvre mécanique.
Au début, on entre dans l'enclos vers la zone sécurisée mais là surprise, c'est un petit cercle clôturé qui nous arrive à la taille. Je suis un peu surprise et je dis alors au guide "Je ne savais pas que les guépards ne pouvaient pas sauter" et là il me dit "Mais bien sûr que si" !! Ah ok ok, mais alors pourquoi la clôture ne monte pas plus haut ?? Le guide rigole et nous dit que ça ne craint pas mais que si le guépard s'approche un peu alors il vaut mieux reculer quand même !! Donc on est prévenus, un petit pas en arrière si on ne veut pas être au menu du petit-dej !!
Là ils libèrent le premier guépard qui part à la poursuite du lièvre : On est impressionnés par ce que l'on voit ; Le fait de voir ses animaux dans un si grand espace, la sensation de chasse qu'il s'en dégage, la rapidité et les mouvements de l'animal... On profite de chaque instant et de chaque guépard qui s'élance au fur et à mesure que les précédents prennent une bonne pause à l'ombre après tant d'efforts.
Le guide nous explique qu'ils sont malgré tout moins rapides que les guépards qui vivent à l'état sauvage car eux n'ont jamais eu besoin d'atteindre cette vitesse maximum qui oblige un estomac à vide à atteindre et donc qu'ils n'ont jamais appris à courir si vite.
Nous avons adoré cette visite et à refaire, j'aurais sélectionné une activité en plus pour pouvoir passer plus de temps encore avec eux.
Il ne faut pas oublier que ces visites permettent de participer à la lutte pour préserver cette espèce, que sans cette fondation, il ne resterait peut-être presque plus de guépards et qu'il faut continuer à les faire fonctionner en participant à ces visites et en faisant des donations.
Waterberg
Rhino Drive 950N$/adulte, 2-3 heures
Après ces belles émotions avec les guépards, on reprend la route vers la réserve privéee Waterberg Wilderness.
Cette réserve possède des lodges mais aussi des emplacements de campings.
A notre arrivée, le ranger ne trouve pas notre réservation et en regardant mais mes mails, je m'aperçois que je me suis trompée dans la date et que j'ai réservé pour le lendemain. Heureusement, la haute saison n'ayant pas encore débutée et étant arrivés suffisamment tôt, il restait un emplacement de camping au Anderson camp. Le soulagement !!
La réserve propose différentes activités qu'il est impossible de réserver à l'avance, il faut venir tôt pour s'assurer d'avoir des places. Nous on voulait absolument faire le Rhino tracking pour suivre les rhinos à pied mais elle tombait à la même heure le lendemain matin qu'une autre activité qui nous tentait, la rando sur le plateau rocheux.
Le ranger nous conseille alors de faire le rhino drive ce soir pour faire la rando demain, que de toute façon le drive était un peu comme le tracking. On l'écoute et on choisit alors cette combinaison, on peu déçus car on avait adoré notre sortie à pied dans la savane au Kruger et on savait qu'on ne pourrait le faire qu'ici vu que ça ne se fait pas à Etosha.
Il est 16h, le ranger vient nous récupérer en 4x4 avec 4 autres personnes et c'est parti pour la recherche des rhinos !!!
Le ranger nous apprend alors qu'il y a 6 rhinos blancs et rapidement, on tombe sur 2 d'entre eux, une mère et son petit. Le ranger s'arrête et nous dit, allez on descend les voir. On était tous surpris et on file hors du 4x4 pour s'approcher de ces animaux tellement impressionnants.
On comprend à cet instant que le drive est même mieux que le tracking, on se déplace plus vite et on profite d'instants magiques à côtés des rhinos directement dans le bush.
On a le souffle coupé, on est seulement à quelques mètres d'eux pendant qu'ils broutent tranquillement.
Le ranger nous explique qu'ici la corne des rhinos est préservée contrairement en Afrique du Sud où ils la coupent pour prévenir du braconnage.
On remonte en voiture et on voit 3 gros derrières avançant dans une sorte d'allée. Le ranger nous dit qu'on va aller en amont et les attendre au bout du chemin. Quelques minutes plus tard, on est encore à pied et on voit les 3 rhinos sortir du chemin juste à côté de nous en nous jetant un petit coup d'œil, genre "bon, attention je vous surveille".
La sécheresse étant intense, les rangers déposent des blocs de sel et du foin donc on rejoins l'endroit où ils ont déposés tout ça et les 3 rhinos qui continuaient leur chemin arrivent enfin pour s'y nourrir.
Le ranger nous laisse encore une fois profiter de l'incroyable spectacle à pied et nous dit vous connaissez le rhino bar ? On lui dit pas vraiment et là il ouvre son coffre et nous sort des bières et cocas de son frigo !!!
Alors si on nous avait dit qu'on prendrait une petite bière en regardant des rhinos à 5 mètres de nous je ne l'aurais jamais cru !!
On a vraiment tous savouré cet instant, les gens avec nous ressentaient la même chose : Scotchés par cette incroyable expérience, cette chance d'avoir pu vivre cet instant.
Au retour, on a pu voir d'autres animaux : Phacochères, babouins et une famille entière de girafes. Dès que le ranger redémarrait, on l'arrêtait pour observer un nouvel animal qui venait d'arriver. On savourait chaque moment !
Waterberg Trail
En attendant que les rangers viennent nous chercher pour le rhino drive, on en a profité pour installer notre campement pour la première fois et faire une courte portion à pied de l'Anderson Trail entre notre campement et le wilderness Lodge.
C'est un sentier qui monte dans la forêt et qui est plutôt bien balisé.
On aurait aimé faire la boucle du botanical garden mais le timing était serré et il a fallu faire rapidement demi-tour pour être à l'heure.
Plateau Hike 360N$/adulte, 2-3 heures
Le lendemain matin, on se rend au wilderness lodge, point de rendez-vous pour la rando sur le plateau.
Lorsqu'on se gare, un gars sort de derrière un bâtiment en faisant des grands gestes et en nous appelant, on ne comprend pas trop pourquoi autant d'agitation mais on se dit que c'est peut-être notre guide qui nous dit de venir le rejoindre.
En fait, on retrouve trois employés du lodge qui nous disent de regarder sur le gros rocher plus haut car un léopard est en train de se reposer dessus. Effectivement, il y bien un léopard ! On est super étonnés car il me semblait qu'il n'y avait pas d'animaux dangereux dans cette réserve vu qu'on peut s'y balader à pied et les employés nous répondent que c'est rare en effet mais que ça arrive parfois.
Ça nous a donc fait tout drôle de se dire que la veille on est venus marcher par là en toute détente et qu'on aurait pu tomber face à un léopard !
On attendra ensuite quelques minutes notre guide qui semble-t-il, a eu une panne de réveil; C'est l'un de ses collègues qui a dû aller le chercher !!
Pour faire cette ascension sur le plateau, il faut obligatoirement prendre un guide, c'est interdit d'y monter seuls.
C'est un plateau de grès de 50 kms x 16 kms de près de 200 mètres de haut qui permet d'être un véritable sanctuaire pour les animaux. En effet, sur le plateau, on y retrouve toute sortes d'animaux dont certains assez rares comme les rhinocéros blancs et noirs, les hippotragues noirs, les antilopes rouanne, les vautours du Cape...
Notre guide était très sympa, il nous a d'abord amené à un super point de vue sur les plaines du désert du Kalahari, nous a montré comment pister les animaux en suivant les traces et les déjections.
On a donc tenté d'observer des animaux cette matinée là mais le plateau étant gigantesque, nous n'avons pas pu en voir. Ce n'est que lors de notre redescente que nous avons vu de loin des babouins puis de très près, des Damans du cap, sortes de petites marmottes se cachant au milieu des rochers mais assez curieuses pour voir ce qu'on vient faire là.
La nature est comme ça, parfois on ne croise pas d'animaux mais cela n'empêche en rien le fait d'avoir bien apprécié cette petite randonnée, la vue et les informations que le guide à pu nous fournir tout du long.
Tsumeb
Arrêt au stand : Garage Executive auto repair
Après avoir passé un séjour incroyable dans la tente de Markus (ZuriCamp), on fait les vérifications de la voiture et on se rend compte que le réservoir d'eau est passé sous la limite. On retire le bouchon mais là, on voit que la partie intérieure du bouchon est cassé dans le réservoir. On a bien essayé de faire passer l'eau malgré tout mais rien n'y faisait.
Voyant que Markus est un grand bricoleur, on lui demande de jeter un œil mais nous dit qu'il ne valait mieux rien faire car il n'avait pas de nouveau bouchon de remplacement et que le réservoir ne serait plus hermétique.
On était un peu embêtés car on savait que l'on devait partir pour 5 jours à Etosha, qu'on roulerait non-stop et que ce ne serait pas l'endroit pour avoir un problème mécanique.
Notre anglais n'étant pas oufissime, il nous rend service en appelant notre loueur pour savoir quoi faire mais ils ont répondu que ça le ferait, qu'on ne devrait pas s'inquiéter.
Pour notre part, on voulait régler le problème alors Markus nous a conseillé un garage à Tsumeb qui était le "moins pire" selon lui !!
On est donc allés au garage et ils étaient hyper sympas. Ils nous ont fait patienter 1 heure le temps qu'ils trouvent un bouchon dans un autre garage car ils n'en avaient pas en stock mais malheureusement, il n'y avait rien. Ils nous proposent alors de s'en faire livrer un depuis Windhoek qui arrivera le lendemain matin.
Le hic, c'est qu'on devait passer la première nuit à Namutoni, le premier campement d'Etosha mais c'est comme ça, alors on décide d'y aller quand même et de faire l'aller-retour le lendemain matin.
Le lendemain matin, le bouchon est déjà là dès l'ouverture du garage et au bout de 25 min et d'un café au lait, le problème était réglé et on a pu continuer notre chemin plus sereinement.
Etosha National Park
Infos sur Etosha National Park 80N$/adulte + 10N$/voiture/jour
Le Parc National d'Etosha est une grande réserve située au Nord du pays. Elle abrite énormément d'animaux car il s'y trouve un énorme marais salant, le Etosha Pan, qui couvre près de 4731 km².
Par contre, il ne faut pas s'attendre à voir un lac, le marais ne se remplit d'eau que quelques semaines par an.
Avant d'être cette réserve actuelle, dans le but de préserver la faune, c'était une réserve de chasse pendant l'ère de la colonisation Allemande.
Si vous voulez y loger, il y a des campements qui sont à réserver à l'avance sur le site Namibia Wildlife Resort.
Il y a trois entrées, une à l'Est, près de Namutoni : La Von Lindquist Gate, une à l'opposé, la Galton Gate et une au sud, l'Andersson's Gate.
Si vous venez y passer plusieurs jours, prenez vos dispositions pour les repas car nous avons pu voir que malgré la présence de superettes dans les campements, les étals sont quasi vides. Il y a en général un restaurant (Sauf Olifantsrus) mais ils ne sont pas terribles.
On retrouve près de 114 espèces de mammifères dans la réserve mais ne vous attendez pas à voir le big five ici, car il n'y a pas de buffles. Il y en a au Waterberg et dans la bande de Caprivi mais pas à Etosha.
Les buffles sont absents à cause du manque d'eau, tout comme les hippopotames et les crocodiles.
Prenez votre temps pour découvrir la réserve (de toute façon, c'est 60km/h max), et patientez aux points d'eau.
Self Drive Safari - Secteur Namutoni - Jour 1
On a tellement attendu ce moment et nous y sommes enfin !! Etosha nous voilà !!!
On entre par la porte Est et après avoir signé un registre, on entame notre self-drive par la boucle Fischer's Pan.
On s'attendait à voir un peu d'eau quand même mais ce plan d'eau est aussi totalement asséché et donc nous avons croisé que peu d'animaux sur cette portion. On verra quelques zèbres, oryx et impalas qui déjà nous ferons écarquiller grand les yeux !
En fin de journée, on fait la petite boucle Dikdik drive et là, une voiture est garée sur le côté et nous fait signe de regarder le petit arbuste d'en face. Ce qu'on y voit est incroyable !! Assis sur son postérieur, tranquille à l'ombre, se tient un imposant léopard.
Nous avions pu voir de très très loin cet animal en Afrique du Sud mais là, il se trouvait littéralement à 3 mètres du 4x4.
Après quelques instants, le léopard décida de s'éclipser, il passa derrière notre voiture et a rapidement disparu dans la végétation environnante.
On décide de se déplacer un peu pour tenter de croiser à nouveau son chemin quant au loin se trouve une famille d'éléphant. On stoppe la voiture pour les observer car on voit qu'ils viennent dans notre direction. C'était une famille composée d'une dizaine d'entre eux mais eux qui semblaient si loin se sont rapprochés à une vitesse folle et leur trajectoire semblait venir tout droit vers nous alors on remet le contact pour s'éloigner un peu. Arrivés à notre niveau, la matriarche se poste face en nous fixant à nous tandis que le reste du troupeau traversait la route. Une fois tous les éléphants passés, notre "surveillante" nous lâcha du regard pour rejoindre le reste de sa famille.
C'est fou de pouvoir assister à cette scène, de s'apercevoir de leur mode de fonctionnement et leur côté protecteur.
Après cette première journée intense, on rentre au campement de Namutoni.
Le camp est super joli et abrite une ancienne forteresse Allemande toute blanche ; Ce fort a été construit en 1903 puis rebâti trois ans plus tard car la tribu Ovambo l'avait détruit. Il a ensuite servi à devenir un poste de police, puis une base pour l'armée Sud-Africaine et enfin, en 1957, il a été ouvert au tourisme.
Tous les campements d'Etosha disposent d'un point d'eau accessible depuis le camp et la plupart du temps, éclairé pour profiter à la nuit tombée.
A Namutoni, il y a des bancs protégés par une immense toiture recouverte d'herbes sèches.
Self Drive Safari - Secteur Halali - Jour 2
Aujourd'hui, on change de campement. Direction Halali pour les deux prochaines nuits.
On a la chance sur cette portion de croiser pas mal de points d'eau alors dès qu'on en voit un sur la carte en approche, zouu on va voir ce qu'il s'y passe !!
Parfois, il n'y a aucun animal, mais la plupart du temps, on tombe sur plusieurs d'entre eux : Des éléphants qui viennent se rafraîchir, des zèbres qui font la sieste à côtés, des autruches qui viennent boire un petit coup, un chacal qui zig-zag entre tous ces géants...
C'est toujours un nouveau spectacle vivant qui s'offre à nous et on y passe de longues minutes à observer tout ce petit monde dans leur environnement.
On arrive en milieu d'après-midi à l'Etosha Lookout, un point de vue permettant de découvrir le désert de sel d'Etosha. Ici il est possible de sortir de la voiture car il y a très peu d'animaux dans ce secteur si désertique et inhospitalier.
Juste avant d'arriver au campement, on tombe sur un troupeau de girafe dont deux en train de se battre. Elles se mettent côte à côte et balancent leur tête sur le corps de l'autre, en guise de véritable coup de massues. Leur combat durera un petit quart d'heure et finalement, les choses s'apaisent et chacune repart de son côté.
Cette portion d'Etosha est vraiment splendide, il y a énormément d'animaux différents à observer et de paysages plus variés car il y a une végétation assez dense dans ce secteur.
On arrive à Halali vers 16h30 et le camp est encore plus joli que le précédent. Les emplacements des campeurs sont immenses, avec un barbecue et un poteau alimenté en électricité, idéal pour recharger les batteries de l'appareil photo !!
Après une bonne douche, on file au point de vue sur le point de d'eau et on adore l'endroit : Des bancs faits dans la roche, on forme d'estrade, avec une vue plongeante sur le Water Hole.
A notre arrivée, il y a un rhinocéros qui se désaltère tranquillement.
On repart quelques minutes pour dîner et à notre retour, trois autres rhinocéros sont arrivés, chacun se plaçant à bonne distance des autres autour du point d'eau.
Deux d'entre eux décident de briser la glace en s'approchant doucement jusqu'à sentir le museau de l'autre. Ils se hument, respirent fort, grognent un peu mais finalement, s'écartent l'un de l'autre pour de nouveau aller vivre leur vie solitaire.
Guided morning Drive avec Halali resort - Jour 3 450N$/adulte, 3 heures
Nous sommes restés à Halali deux nuits pour profiter des alentours qui sont assez riches en itinéraires possibles pour le safari mais aussi pour avoir la possibilité de faire un safari guidé avec les rangers du parc. Il est possible de faire un safari guidé le matin, l'après-midi ou encore le soir.
Nous avons préféré opter pour celui du matin, afin de pouvoir capter de belles couleurs au lever du soleil.
La journée, la température est idéale mais la nuit, elle chute drastiquement. Ce matin, il fait bien froid et malgré nos couches de vêtements et le poncho duveteux fourni par les guides, nous avons eu sacrément froid !!! On grelottait des pieds à la tête dès qu'on roulait à cause du vent mais dès que les premiers rayons du soleil se sont montrés, ça nous a fait drôlement de bien !!
Comme toujours, le guide nous informe qu'il ne peut contrôler la nature et qu'il pouvait nous garantir de voir des zèbres (qui pullulent dans la réserve) mais qu'il ne pouvait nous assurer de voir des félins par exemple. Pas de problème, nous sommes totalement ok avec ça.
De nuit, nous avons pu voir quelques animaux comme des impalas, des kudus et zèbres mais lorsque le soleil s'est levé, on a pu croiser un groupe de quelques rhinocéros qui détalaient à toute vitesse entre les petits arbres du bush.
Un peu plus loin, on voit une hyène sur une étendue désertique et encore après, on rencontre un éléphant avec son petit qui se cachait derrière elle. Tandis qu'elle mangeait tranquillement sans sembler inquiète de notre présence, l'éléphanteau tentait de nous impressionner en agitant les oreilles, en levant la trompe et en nous barrissant dessus !! Il a même fait sembler d'entamer des débuts de charge en notre direction, il était trop chou !!
Le temps s'est ensuite écoulé et nous rentrons au camp. La matinée était certes glaciale mais nous avons beaucoup aimé cette sortie, qui a permis de profiter d'Etosha à l'aube et ainsi de croiser pas mal d'animaux.
Self Drive Safari - Secteur Halali - Jour 3
A notre retour du safari guidé, on se presse de récupérer le 4x4 pour continuer d'explorer Etosha.
On file en direction des points d'eau Rietfontein, Salvadora, Charitsaub et Sueda mais une envie pressante se fait ressentir !! Heureusement, il y a emplacement "Toilettes" sur la carte pas très loin.
On se disait que ça serait comme en Afrique du Sud, une sorte de mini campement protégé mais à notre arrivée, on comprend vite qu'il n'y a pas d'enclos de protection, et que les WC sont là, comme une sorte de petit bunker au milieu de la savane. A cet instant, j'ai eu la sensation de me retrouver dans une scène de Jurassic Park !!! Je suis sortie de la voiture en courant vers les toilettes, de peur que quelque chose vienne me courser pour me croquer un bout de cuisse !!
On a été vraiment surpris que ça soit ainsi, mais je suis sûre qu'avec les années passant, les choses telles que ceci seront plus sécurisées avec l'afflux touristique.
Cette fois, c'est tout bon, on est prêts à reprendre la route, direction le dernier point d'eau de la journée, celui d'Homob.
Nous étions les seuls au point d'eau et on coupe le moteur pour admirer les girafes et les gnous. Bizarrement, c'est seulement une dizaine de minutes après que tous les animaux autour du point d'eau se sont subitement enfuis. C'était étrange car on était arrivés depuis un bon moment et notre présence ne semblait pas les avoir dérangés au départ. Puis on entend un drôle de bruit. On pense que c'est les gnous qui ont fait ce son mais sans certitude.
Puisqu'il n'y a plus d'animaux, on décide de repartir mais en tournant ma tête sur la gauche, je dis à mon chéri : "Euh y'a des lions qui arrivent" !!
Un lion débouche de nulle part, en rugissant plusieurs fois de suite, suivi quelques mètres plus loin par deux lionnes.
Ils passent juste devant notre voiture, on est totalement scotchés. On comprend maintenant pourquoi tous les autres sont partis, ils les avaient entendus arriver bien avant nous.
Les lions errent un peu autour du plan d'eau pour finalement s'installer un peu au-dessus, se mettre à l'ombre d'un arbre pour entamer une bonne sieste.
Qu'est-ce qu'on était heureux de faire cette rencontre !! Par contre, à ce moment, on a réfléchi à l'épisode des toilettes sans clôture : Nous n'étions pas si loin que ça des lions quand on y réfléchis bien !!
Pour le retour au campement, nous avons pris la Rhino Drive, que je déconseille car il n'y a aucun point d'eau et les arbustes denses empêchent de voir les animaux.
Le soir, on retourne faire notre activité favorite : Coucher de soleil puis observation des animaux de nuit.
Cette nuit encore, il y a eu de l'activité : Une girafe laissa sa place à un rhinocéros, qui se fit embêter par un groupe de hyènes. C'était dingue, on les entendait "rire" dans la pénombre, puis on les voyait s'approcher doucement de l'eau en surveillant les mouvements du rhino.
On alla manger et à notre retour, il n'y avait plus d'animaux. Soudain, une ombre surgit : C'est un éléphant qui vient boire au Water Hole. Et là, la magie opère, une autre ombre arrive, puis une troisième, une quatrième, une cinquième... Ça ne s'arrête plus, les éléphants se répartissent tout autour du plan d'eau. On en dénombrera à peu près 32 !!!
Cet instant restera vraiment gravé dans nos mémoires, jamais on n'avait vu autant d'éléphants. Ce qui était fou, c'est que malgré leur nombre, la place était hyper silencieuse. Parfois ce silence était brisé par le bruit de leur oreilles se débarrassant de la poussière.
Self Drive Safari - Secteur Okaukuejo - Jour 4
Nouvelle journée à Etosha, on ne se lasse décidément pas de faire ce safari !!!
A chaque point d'eau, c'est magique !! Les rencontres sur la route sont aussi folles : On croise pas mal d'oiseaux, des autruches, des chacals et même un petit animal qui courait devant nous sur la route, comme une sorte de blaireau. En feuilletant notre guide, on a pu voir qu'il s'agissait d'un ratel.
Pendant qu'on avait le guide entre les mains, on se disait qu'on aimerait bien voir l'oiseau arc-en-ciel et même pas un kilomètre plus loin, stoooooooopppp !! On s'arrête et on hallucine de justement tomber sur lui : Un rollier à long brins, posé sur sa branche pour qu'on puisse bien admirer ses couleurs incroyables !!
Dans l'après-midi, on croise un rhino. Alors, oui, nous en avions déjà vus mais pas un comme lui. Nous, on avait vu jusqu'alors des rhinos blancs mais cette fois, c'est bien un rhino noir !! Une sorte de rhino très rare car il n'en reste que 5000 dans le monde. Autrefois il était très répandu en Afrique mais le braconnage a entraîné sa descente aux enfers.
Ce n'est pas sa couleur qui le permet de le différencier de son cousin "blanc", car finalement, les deux sortes de rhinos sont gris.
La différence physique se situe au niveau de la bouche. Les rhinos noirs ont une petite bouche, formant comme un petit bec alors que les rhinos blancs, ont une bouche plus carrée, plus large.
D'ailleurs, c'est cette bouche large que les Néerlandais ont appelée Widge.
Un défaut de prononciation de ce mot Widge (Large) a donc donné le mot White (Blanc) et c'est ainsi que les rhinos à bouche large sont devenus les rhinocéros blancs. Quant à leur cousin à petite bouche, on les appela par opposition, les rhinocéros noirs.
On peut aussi les différencier car leur mode d'alimentation n'est pas le même : Les rhinos blancs broutent l'herbe tête baissée et les rhinos noirs mangent les feuilles des arbres. Si on voit un rhino la tête en l'air, c'est donc un rhino noir !!
Une autre particularité que nous a donné une guide les jours suivants, c'est qu'on peut faire un parallèle avec les humains : Les rhinos blancs ont leur petit qui marchent devant comme une femme blanche qui pousse sa poussette et les rhinos noirs ont leur petits qui marchent derrière, comme les enfants sur le dos des femmes Africaines.
La journée touche à sa fin et on découvre notre nouveau camp, celui d'Okaukuejo. On trouve que les emplacements sont plus nombreux et donc un peu plus serrés.
Le point de vue est hyper joli ici aussi. Les gens qui dorment dans les lodges ont une superbe vue car il donne directement sur le point d'eau.
Pendant la nuit, on a été réveillés par des hurlements d'animaux et de nombreux rugissements. De là s'en est suivi un enchaînement de Ziiiiiiippp : Toutes les tentes s'ouvraient pour voir ce qu'il se passait !!!
On était tellement HS qu'on n'a pas eu le courage d'aller vérifier s'il se passait quelque chose mais au bruit, le dirait que les lions s'étaient faits un bon festin !!!
Self Drive Safari - Secteur Olifantsrus camp - Jour 5
On entame notre dernière portion du parc d'Estosha, la partie Ouest, celle qui s'écarte de l'Etosha Pan.
On se rend aussi compte que la nature se fait plus hostile : Pas un arbuste à l'horizon.
Il y a quelques water hole mais comme il a y peu d'animaux dans ce secteur, il n'y a quasiment rien à observer.
A notre arrivée à l'Olifantsrus camp, on est un peu surpris. C'est le plus récent mais il est hyper petit, seulement 8 emplacements.
Il y a un grand portique étrange à l'entrée, on se demande ce que c'est mais on comprend que le camp a été construit sur l'emplacement d'un ancien abattoir d'éléphants : Ce portique servait alors de potence.
C'est un peu bizarre de se rendre compte de ça sur la place mais le musée explique qu'entre 1983 et 1985, la population d'éléphants était tellement élevée qu'elle déséquilibrait l'écosystème d'Etosha et qu'il a été décidé de réduire la population de 500 éléphants.
Mis à part la potence, ce qui attire l'œil, c'est une grande passerelle menant à un super abri d'observation. A l'étage du bas il y a de grandes vitres pour voir le plan d'eau au plus près.
Le campement doit encore travailler un peu pour être au niveau des autres à mon sens car bien que cet abri soit superbe, les vitres d'observation sont très sales et on ne voit pas trop au travers et le plan d'eau n'est pas éclairé la nuit.
De plus, comme il n'y a pas de restaurant dans ce camp, le mini accueil propose des snacks. Il y avait le choix entre sandwich jambon ou sandwich œuf mais quand on a voulu commander, la dame de l'accueil nous a dit qu'ils étaient en rupture de jambon et d'œuf !! - "Il n'y a donc pas de sandwich ?" - "Eh bien non"
Ça nous a fait un peu rire, il y a le choix entre deux petits sandwichs mais il n'y a pas d'ingrédients !!
Si c'était à refaire, je pense qu'on n'aurait pas fait cette partie pour laquelle on a porté moins d'intérêt et on aurait dû sortir à l'Andersson's Gate, au Sud d'Okaukuejo.
Là, on est sortis à la Galton Gate et contrairement à notre entrée plutôt cool à l'Est, là on sentait les militaires un peu plus stricts ; Ils ont fouillé toute la voiture, ouverts nos valises, reniflant même le dentifrice !!
On a dû ouvrir le frigo, ils ont tout inspecté et c'est là qu'ils sont tombés sur notre petite pochette derrière le siège conducteur : Le drone.
Les militaires emmènent le drone nous disant que c'est interdit à Etosha. C'est vrai que ça l'est et nous le savions. C'est pourquoi nous ne l'avons pas utilisé dans le parc mais entrant par une entrée et ressortant à celle à l'opposé, on ne pouvait pas le laisser à la Gate.
On leur propose de regarder la carte SD pour prouver que l'on ne l'avait pas utilisé mais le militaire part voir son responsable avec.
Quelques minutes après, il revient avec le drone en nous disant "allez c'est bon, vous pouvez y aller". On check les cartes du drone, ouf, elles sont toujours là !!
Cette fouille nous aura un peu impressionnés car on ne s'y attendait pas à ce point mais finalement, les militaires ont été plutôt cool de nous laisser repartir sans nous créer de problèmes.
Damaraland
Rencontre avec les Himbas 710N$/adulte
La prochaine destination est Opuwo pour aller à la rencontre du peuple Himba. Pour cela, on a réservé une nuit avec Opuwo Country Lodge qui propose de faire des visites.
L'hôtel est très sympa et n'hésitez pas à aller au restaurant qui est très bon, avec une belle vue sur Opuwo.
La partie camping quant à elle est un peu à l'écart, juste à côté d'habitations de locaux. On s'est un peu moins bien sentis cette nuit-là car en rejoignant la voiture le soir, on a croisé un gars armé qui traversait le camping. En soit, il ne s'est absolument rien passé mais ça nous a fait assez bizarre de voir son fusil à l'épaule, d'autant que la gérante de l'hôtel nous avait dit de faire attention à ne rien laisser à la vue dans la voiture.
Au final, la nuit s'est très bien passée malgré notre petite inquiétude et on a pu prendre la route le lendemain matin avec notre guide.
Notre guide nous a alors conduit à son ancien village à 30 min de là car oui, il s'agit bien d'un ancien Himba, qui opté pour la vie moderne et qui est devenu guide touristique.
A notre arrivée, on découvre quelques huttes, un élevage de chèvre et la famille qui vit là, enfin les deux familles car le père à deux épouses qui vivent au même endroit mais chacune dans leur hutte.
Les Himbas parlent Héréro, alors notre guide fait la traduction en Anglais pour nous.
Il nous explique que les garçons portent ont une crête et que les filles, portent deux tresses retombant vers l'avant. Les fillettes n'auront le droit de se coiffer comme les femmes Himbas à leur puberté.
Puis, on rencontre Anna, une jeune femme de 24 ans, maman d'un petit garçon et qui attend son deuxième enfant.
Elle nous explique sa manière de vivre et nous emmène dans sa hutte.
Elle nous montre comment elle se recouvre d'Hématite, cette pierre rouge qu'elle broie en poudre pour se l'appliquer sur le corps. Anna m'en étale un peu sur les poignets et le moins que l'on puisse dire c'est que ça colore la peau pendant très longtemps !!
Cette poudre, elle se l'étalera sur tout le corps et les cheveux pour protéger sa peau du soleil mais aussi pour se sentir plus jolie.
Ensuite, elle allume un petit brasero dans lequel elle fait brûler quelques plantes et nous montre qu'il s'agit de sa méthode pour se parfumer.
Lorsque l'on ressort de la tente, tout le village s'est disposé en cercle pour faire un petit marché, avec les bracelets, statuettes, cuillères en bois que les femmes ont confectionnés.
On fait quelques achats et ensuite arrive les enfants un peu plus âgés qui rentrent de l'école. Ils sont donc habillés de manière classique comme l'on connaît et nous bredouillent quelques mots d'Anglais.
Anna revient vers nous et nous demande combien on a d'enfants. C'est le moment où on s'est senti un peu mal à l'aise car nous avons fait le choix de ne pas en avoir et elle ne comprenait absolument pas cette décision et je crois qu'on l'achevée lorsqu'on lui a dit nos âges. Anna nous explique que pour elle c'est le but de la vie les enfants et ne voyait pas comment cela pourrait en être autrement. Elle nous explique alors que les Himbas portent des colliers et des bracelets aux chevilles et que ceux-ci évoluent en fonction de la naissance de leur premier enfant et ensuite du nombre d'enfants qu'elles ont.
La visite touche à sa fin, et nous rentrons avec notre guide.
Cette visite nous aura un peu déboussolés car lors de notre arrivée, nous débarquons là, juste tous les deux, dans leur intimité et on a eu peur de se sentir de trop, de déranger et peur aussi de passer pour des voyeurs.
Anna et les enfants nous aurons mis à l'aise et nous ont permis de passer un bon moment dans cet esprit de partage de culture.
Je sais que les Himbas font de telles visites pour leur permettre de les aider dans leur quotidien, pour sauver et pérenniser leur culture et que c'est une sorte de deal mais malgré tout, cela me laisse encore aujourd'hui un drôle d'impression à se demander : Est-ce bien éthiquement de faire cette visite ? Nous avons beaucoup appris, c'était très enrichissant mais j'ai vraiment du mal à passer cette gêne de déranger.
Twyfelfontein
Petrified Forest 250N$/adulteDans la région de Twyfelfontein se trouve une forêt pétrifiée. Ce site, vieux de 280 Millions d'années possède une cinquantaine d'arbres désormais fossilisés en Jaspe.
On ne peut pas visiter le site seul, il a obligatoirement un guide qui vous effectue la visite sur un petit parcours de près d'une heure.
Notre guide nous explique que ces arbres ne sont pas issus d'une ancienne forêt à cet endroit mais que ces troncs proviennent d'Angola et d'Afrique centrale et que ce sont les eaux qui les ont acheminés jusqu'ici.
Ensuite des sédiments ont recouvert les arbres entraînant la pétrification du bois. Ils apparaissent à nos yeux désormais par l'effet de l'érosion mais il y en a surement encore beaucoup d'autres enfouis.
On découvrir aussi sur ce site les Welwitschia mirabilis, une plante qui ne pousse naturellement que dans le désert du Namib. Ces plantes peuvent vivre entre 1000 et 2000 ans et faire 1,4 mètres de haut pour 4 mètres d'envergure. La Welwitschia peut soit être mâle soit femelle, il y aura simplement des fleurs différentes qui permettent de faire la distinction.
La visite se termine, on retourne à l'accueil et sur le chemin, notre guide nous demande si nous avons déjà entendus des langages particuliers en Namibie. On ne voit pas trop de quoi elle parle et là, elle nous fait une démonstration de la langue des Bushmen, la langue à clic. Cette démonstration était vraiment surprenante, on ne connaissait pas du tout mais à expliquer, c'est un peu compliqué !! En même temps de parler, on entend des clics et d'autres sonorités impossibles à reproduire pour nous.
Cette petite visite était vraiment sympa et on a eu la chance de tomber sur une bonne guide investie et intéressante. Par contre, c'est dans cette région que l'on a commencé à ressentir la chaleur. Il n'y a pas un poil d'ombre et le soleil tape bien ici.
Twyfelfontein Country LodgeAvec cette chaleur, on devait pique-niquer mais on a souhaité se trouver un endroit un peu à l'ombre. Sur le chemin on croise une pancarte indiquant le Twyfelfontein country lodge. On se dit que c'est probablement un lodge de luxe et que l'on n'aura surement pas le droit d'y manger mais on décide de se payer le culot de demander et surtout on est curieux de voir comment il est.
A notre arrivée, on voit un superbe complexe niché au creux des rochers de Grès, avec une piscine qui donne bien envie. On demande alors si c'est possible de déjeuner même si on ne fait pas partis de l'hôtel et aucun problème !
On a donc pu passer un super moment, au milieu du désert dans cette belle structure et avec en prime un délicieux steak d'Oryx.
Par ailleurs, on a pu voir qu'ils proposaient des excursions pour aller voir les éléphants du désert. Nous avons dû malheureusement faire l'impasse faute de temps mais ce doit être une sortie géniale.
Rock engravings & Petroglyphs 250N$/adulteOn arrive sur le site suivant de Twyfelfontein, celui où l'on retrouve la plus grande concentration de Pétroglyphes en Namibie, près de 3000.
Comme pour la forêt pétrifiée, il faut obligatoirement un guide. Nous partirons avec Elisabeth pour celle-ci et elle était vraiment top : Un large sourire, beaucoup d'humour et très intéressante.
A cet endroit vivait des chasseurs-cueilleurs puis des éleveurs, les San. Ce sont donc ces peuples qui ont réalisés ces peintures et gravures sur les rochers du secteur.
On distingue une multitude d'animaux, éléphants, gnous, girafe... Elisabeth nous explique qu'il est impossible de dater une gravure et que l'estimation des Pétroglyphes à pu être estimés grâce aux outils retrouvés qui ont permis de graver.
Là aussi, il y a surement d'autres pétroglyphes non découverts surement sur des faces de rochers qui auraient bougés au cours des millénaires.
La visite du "Lion-man" dure environ une heure et on déambule au milieu de ses énormes rochers de Grès. A la fin, Elisabeth s'arrête devant une gravure et nous dit que c'est ce pétroglyphe qui a donné le nom du tour "Lion-man" : On voit alors un lion avec une queue se finissant par une main. Elle nous explique donc que cette gravure résulte de la vision d'un Chaman en état de transe.
Organ Pipes 250N$/adulte avec Burnt MountainsLe site suivant sur notre itinéraire est celui d'Organ Pipes, des orgues basaltiques situées dans une petite gorge.
Pour en avoir vu de sublimes en Islande, je dois dire que celles-ci ne laissent pas un souvenir gravé dans la mémoire. Les orgues sont présentes sur une petite partie et en 5 minutes, on a fait le tour de l'endroit.
Comme le site est combiné avec un autre, on reprends la route pour voir le prochain.
Burnt Mountains 250N$/adulte avec Organ PipesAprès la rapide visite des Organ Pipes, on arrive devant les Burnt Mountains.
C'est une petite chaîne volcanique qui semble avoir été brûlée et où rien ne pousse. Voilà... C'est à peu près tout !
Alors autant la visite des Organ Pipes était rapide mais là je dois dire que celle-ci la dépasse car nous ne sommes même pas sortis de la voiture.
Faites donc l'impasse sur ces deux endroits. D'autant que l'entrée est au même tarif que les sites où nous avons eu des guides alors qu'ici il n'y a pas de visites ni d'explications. Il vaut mieux passer plus de temps à la forêt, aux Pétroglyphes ou voir les éléphants du désert.
Mowani Campsite (Mowani Mountain Camp)La fatigue se faisant un peu sentir, on rejoint notre camping, le Mowani Campsite.
Ce camping a été développé par l'hôtel 4* Mowani montain camp. Lors de la réservation, il était bien précisé que les personnes du camping ne pouvaient accéder à l'hôtel et ses services, étant réservés à la clientèle.
Sur le chemin, on voit que le GPS nous indique que l'on est quasiment arrivés mais on ne distingue rien, pas de camping et pas de logdes.
En arrivant à un croisement, il y a un ranger dans sa cahute qui nous dit de prendre le chemin de droite pour rejoindre le campement. On ose quand même demander si c'est possible d'aller voir l'hôtel car j'avais vu de belles photos et il a gentiment accepté à condition qu'on reparte à notre camp pour le coucher du soleil.
Trop contents, on serpente sur une mini route jusqu'à la réception.
Le complexe est vraiment magnifique : Un grand restaurant ouvert sur une terrasse qui surplombe la vallée, le tout niché au creux d'énormes rochers. Il y a une piscine, un espace lounge et en suivant un petit sentier, on accède à un espace bar détente sur la roche avec une vue ahurissante. On faisait vraiment tâches avec nos sacs à dos et appareil photo au milieu d'une clientèle qui a clairement une vie plus luxueuse ! Mais on s'en fiche car on profite de ce moment unique, à boire un petit Mojito fasse à cette sublime nature en étant confortablement installés !!
Il est temps maintenant temps d'aller découvrir notre campement après ce moment de confort et là encore nous ne sommes pas déçus : Il y a une dizaine d'emplacements, bien espacés les uns des autres de manière à avoir l'impression d'être seuls et comme pour l'hôtel, intégrés à la nature et aux roches.
Là encore, il y a tout le confort avec une table abritée, une cuisine équipée extérieures, barbecue, et salle de bain extérieure individuelle. D'ailleurs, quelle salle de bain et quelle sensation de ouf de prendre sa douche en extérieur dans ce cadre incroyable.
Ce camping est incroyable et je vous le recommande fortement car on en a gardé un super souvenir.
Spitzkoppe
L'arche de Spitzkoppe
Contrairement au reste de la Namibie où le paysage est plutôt plat, la découverte de Spitzkoppe est assez surprenante.
On y découvre une montagne de pierre dont le sommet culmine à 1784 mètres et en Afrikaans, Spitzkoppe signifie "Chapeau pointu". Ce mont est aussi surnommé le Cervin de la Namibie.
Il y a plusieurs chemins de rando à faire :
- Matterhorn route qui permet d'approcher le sommet mais qui nécessite des connaissances en escalade (6-8 h)
- Rando Bushman circle Route qui est court (4 kms) mais long (7 h) car il y a une partie très à pic avec des chaînes
- Pontok Route qui permet d'avoir un beau point de vue sur le Spitzkoppe (4-5 h)
On a donc écarté d'office les 2ers qui nous semblent un peu dangereux et pour le 3ème, nous avons décidés d'en faire seulement une portion car la chaleur est écrasante et le temps nous manque également.
On part à l'assaut de l'endroit phare de Spitzkoppe : La célèbre arche qui donne tout de suite un air d'Ouest Américain.
Il suffit de grimper les rochers pour s'en approcher et d'avoir une belle vue sur celle-ci et le Spitzkoppe en fond.
Pas loin de l'arche se trouve le small Bushmen paradise. C'est un endroit où l'on peut découvrir des peintures rupestres. A notre arrivée, des guides attendent et nous emmènent faire la visite. On a bien aimé mais comparé à notre visite de Twyfelfontein, il n'y avait pas photo quant à la qualité du site et surtout la qualité du guide. A faire si vous avez le temps mais préférez celui de Twyfelfontein si vous ne deviez en faire qu'un.
Welwitschia mirabilis Drive
Entre Spitzkoppe et Swakopmund se trouve la Welwitschia mirabilis drive. On a donc tenté de passer par là pour voir les fameuses plantes uniques en Namibie mais avant de s'y engager, on a croisé de nombreuses pancartes mentionnant que l'accès y était interdit et autres messages qui semblaient peu enclins à avoir de la visite.
On s'est donc dits que l'accès semblait maintenant interdit alors on n'a pas voulu risquer des problèmes d'autant qu'on avait pu en voir à Twyfelfontein. C'était l'occasion mais on décide de respecter les interdits et enchaîne la route vers Swakopmund.
Moon Landscape
Après s'être résignés à chercher nos plantes, on continue de rouler et on voit sur le GPS qu'on peut prendre une autre route qui contient des points de vue. On décide d'emprunter cette route et de voir ce qu'elle nous réserve.
Il s'agit de la moon landscape et elle porte bien son nom : Un paysage totalement lunaire, isolé et désolé. Un lieu comme on en voit rarement, avec une atmosphère particulière.
On sort le drone pour immortaliser cet endroit et les images autant superbes vu du ciel. La route serpente entre les formations rocheuses et la seule chose qui semble vivre dans cet endroit sont les ombres des monticules qui bougent au fur et à mesure de la journée.
Vraiment très contents d'avoir pris ce chemin qui est assez unique en Namibie.
Swakopmund
Visite de la ville et coucher de soleil
A notre arrivée à Swakopmund, on décide de visiter un peu la ville et surtout d'assister à un magnifique coucher de soleil.
C'est hyper plaisant de voir la mer après avoir passé ses quelques jours dans ce décor si aride.
Pendant qu'on profite du spectacle, un monsieur vient nous voir et nous propose de nous vendre des petits porte-clefs qu'il sculpte sur une noix de palmier.
On en voit un peu partout mais là on a été épaté de le voir faire en direct. Il avait déjà taillé sa noix en reproduisant des girafes, oryx... mais là, il nous demande nos prénoms et se met alors à les sculpter sous nos yeux ébahis. Sa dextérité est impressionnante et le fait qu'il nous les aient personnalisées nous a forcément donné envie de les prendre.
La ville de Swakopmund est très différente de celles que l'on a pu voir. C'est une ville balnéaire qui a été fondée par les Allemands en 1892.
L'architecture est donc très contemporaine, avec des façades colorées et surtout, on se rend vite compte que l'on parle beaucoup plus Allemands ici qu'Anglais. D'ailleurs, dans les restos on y retrouvera beaucoup de spécialités Allemandes.
L'ambiance est hyper détente et c'est très sympa de se balader au fil des rues.
Little Five 850N$/adulte
Ce matin, on est hyper excités car on a booké une activité avec Living desert Namibia pour découvrir le "Little five", soit les petits animaux du désert.
Il est donc prévu que Chris vienne nous chercher à l'hôtel à 8 h mais lorsqu'il arrive, on n'est pas encore prêts car on est encore en train de ranger nos sacs à dos dans la voiture. Il nous attend un peu et voit qu'on échange pas mal entre nous vu qu'on se presse un peu et là il nous sort : Est-ce que tout va bien ? Parce que je vous sens un peu stressés. Avez-vous des problèmes mentaux ?
Et tout ça, avec un ton hyper zen et surtout rempli de dérision ! Le ton est donné, on se fait déjà grave charrier, je sens qu'on va bien rire pendant cette matinée à ses côtés !
On récupère une petite famille dans le 4x4 et direction le désert de Swakopmund. Sur place, on retrouve un autre véhicule mais ce sera Chris qui s'occupera de nous donner toutes les explications pendant que l'autre guide ratissera les environs afin de trouver les animaux.
Dès qu'on met un pied en dehors du 4x4, on tombe sur un chacal qui ne nous lâche pas du regard.
Chris nous déniche un petit lézard qu'il nous présente et pendant les explications, celui-ci se débat et malheureusement, sa queue se coupe et tombe au sol en se tortillant malgré son corps manquant. Là, un oiseau fonce sur le morceau de queue et l'embarque aussitôt dans son bec. En bon maître de spectacle, Chris s'écrit "Whaaouuuu incroyable !!! Ce que vous venez de voir est exceptionnel, quelle est la probabilité pour que je casse sa queue, ensuite quelle est la probabilité pour que l'oiseau soit venu chercher ce morceau de queue ?". Il en fait des caisses et ça nous ravi tous !!
On découvre ensuite une autre sorte de lézard mais celui-ci est sans pattes et à la peau toute argentée. C'est une sorte de petit orvet qui s'enfouit dans le sable dès lors qu'on le pose à terre.
Plus loin, on tombe sur un crotale, ce qui nous permet de voir quelle sorte de traces il laisse dans le sol et on comprend alors comment les guides arrivent à débusquer ces animaux.
Lorsqu'on reprend la route, on s'aventure un peu dans les dunes avec le 4x4 et subitement, Chris met le frein à main, saute en dehors de la voiture en courant, sautant tout en faisant voler son chapeau et en criant je ne sais quoi. Là, on le voit bondir dans le sable en enfonçant son bras dans la dune et il revient toujours en sautillant.
On se dit qu'il nous fait une blague car on était vraiment loin de l'endroit où il s'est jeté pour voir quoi que ce soit et là il ouvre la main avec un petit lézard qui se met à lui pincer le doigt. Toujours pour amuser la galerie, Chris se met à hurler comme si la douleur de la morsure de ce mini lézard était insoutenable !!!
Chris nous explique un peu plus loin comment font ces animaux pour survivre dans ce désert. A la base de chaque dune se trouve des petits amas de végétaux qui captent la rosée du matin et se gorgent ainsi d'eau. Il saisira une plante qu'il serrera dans sa main et on voit alors se dégager de grandes quantités d'eau.
Juste à côté se trouve une petite feuille morte et lorsqu'il applique l'eau dessus, la feuille toute plate se reforme en boule comme initialement.
Pour d'autres animaux comme les scarabées, ils se placent en pente tête vers le bas et laissent la rosée suintait depuis leur dos jusqu'à leur bouche.
Il reste peu de temps à la visite et on espère encore rencontrer quelques animaux mais ce jour-là il y énormément de vent, ce qui efface les traces dans le sable assez rapidement.
Chris fait une dernière tentative et a repéré un petit peu de sable remué derrière une petite pente à l'ombre. Il s'allonge et creuse tout doucement et comme la fois d'avant, il enfonce d'un coup son bras dans le sable et garde sa main fermée. Là encore, on se dit qu'il nous bluffe mais lorsqu'il ouvre la main, on voit enfin cet animal tant espéré ici : Un gecko du désert.
Il le garde bien dans son ombre en prenant soin de ne pas le placer au soleil car sa peau transparente ne supporterait pas cette exposition. Pour se protéger de la chaleur, le gecko utilise ses petites pattes palmées pour s'enfouir dans le sable.
Ce gecko ne se trouve qu'en Namibie, alors on s'estime vraiment chanceux d'avoir pu en voir de nos propres yeux.
La visite prend fin mais la matinée que l'on aura passée était incroyable. Chris est un vrai personnage et rend la visite ultra vivante en plus de ses nombreuses explications de qualité. Pour nous, cette visite est vraiment un incontournable.
Surf & Quad dans les dunes
A notre retour, on mange rapidement un bout car on doit venir nous chercher à notre hôtel pour la deuxième activité de la journée, une sortie surf et quad dans les dunes.
Bizarrement, je dis à mon chéri que je ne sens pas cette réservation car bien que j'ai réservé sur Trip Advisor, le peu d'avis me faisais douter mais il me rassure en disant que c'est un site sérieux et que je me fais des idées.
On attend patiemment sous un soleil de plomb et on décide d'aller prendre un verre à côté car ils ont visiblement un peu de retard. 15 min, 30 min, 45 minutes passent et toujours aucun signe de l'opérateur....
On commence à se rendre à l'évidence que personne de viendrait. On regarde donc sur le nom de l'opérateur et cela nous renvois sur le site d'une compagnie de transport à Dubaï. Mais, le siège social se trouve à Walvis Bay donc ça tombe bien, comme c'est notre prochaine ville, on se dit qu'on va aller demander ce qu'il s'est passé au siège.
On met l'adresse dans le GPS et lorsque celui-ci nous dit "Vous êtes arrivés", on se rend compte qu'on est face à un terrain vague et qu'on est loin de se trouver au fameux siège social !!
On l'avait pressenti, c'était bien une arnaque ! On décide donc de missionner ma belle-sœur en France pour qu'elle passe les appels de réclamations le jour même comme étant stipulé sur Trip Advisor en cas de problème et le lendemain nous avons été intégralement remboursés.
On sait que ce genre de choses arrive mais pour le coup c'est tombé sur une activité qui n'est pas unique à la Namibie et on qu'on fera ça ailleurs à un prochain voyage. On aurait été par exemple beaucoup plus déçus si on n'avait pas pu faire la sortie du Little five du matin qui était vraiment unique au pays.
Pour info, je vous mets le lien de l'activité via Viator où il ne faut PAS réserver : ARNAQUE.
Walvis bay
Anchors Waterfront RestaurantLes deux soirs de notre séjour à Walvis bay, on ira manger sur le waterfront pour admirer le coucher de soleil et profiter d'une petite soirée animée.
Le resto est top et on y mange vraiment bien.
Il y avait même un DJ le deuxième soir et on pouvait voir que tout le monde s'ambiançait, dansait et rigolait. Un vrai chouette moment de détente à voir les gens s'amuser.
Kayak Pelican Point 2760N$/adulte combiné avec le Dune Sandwich Harbour
Rendez-vous ce matin au waterfront pour un combo d'activité avec Sandwich Dune tours and Safari : Sortie kayak en mer au milieu de la colonie d'otaries à fourrure et l'après-midi, sortie 4x4 dans les dunes jusqu'à Sandwich Harbour.
Cette sortie en duo permettait de tout faire sur une journée car nous ne pouvions pas rester plus longtemps et ainsi, les horaires coïncidaient contrairement à la réservation des deux activités séparées.
Une navette avec d'autres touristes nous emmène nous et nos kayaks jusqu'à Pelican point, l'endroit où on ira en mer.
Le trajet aller se transforma en une recherche de portable perdu car un groupe était passé ici la veille avec sa voiture mais avait crevé dans le sable. Ils ont été dépannés mais l'un d'eux s'est aperçu qu'il avait perdu son portable durant ce problème et tout le monde scrutait le sol par les fenêtres du 4x4 dans l'espoir de le retrouver. Mais sur 30 minutes de trajet, sur une piste avec du sable, c'était chercher une aiguille dans une botte de foin.
Avant d'arriver on fait une petite pause photo puisqu'on croise un chacal. Et soudainement, on entend des cris dans le 4x4 et des claquements de mains hyper forts et forcément le chacal s'éloigne devant ce vacarme. C'est la famille juste à côté de nous qui n'a rien trouvé de mieux que "d'appeler" le chacal à s'approcher en criant et en tapant dans leurs mains... On n'en revenait pas de cette attitude, de vrais débiles c'était désolant... Pendant toute la sortie on n'en pouvait plus d'eux, sans gênes et bruyants mais bon, on en croise toujours des gens comme ça malheureusement.
On passe ensuite le phare de Pelican Point et nous sommes arrivés !! Les guides préparent les kayaks et il ne nous reste plus qu'à se mettre à l'eau.
Sur la plage, la colonie est immense et fait un vacarme d'enfer !! En mer, il y a des otaries un peu partout, qui semble hyper curieux de nous voir. Le guide nous explique alors qu'elles aiment bien jouer et interagir avec les kayakistes mais qu'il faut leur parler pour les mettre en confiance et qu'elles s'approchent.
Ils expliquent aussi qu'on peut leur mettre la pagaie à proximité pour qu'ils la mordillent et qu'on les amène à nous progressivement. Et dernière astuce, on peut mettre notre poing serré dans l'eau et elles viendront nous mordiller la main.
Bon ce dernier point on hésite un peu car ça à l'air d'avoir de bonnes dents quand même !!
C'est parti, on se met à l'eau et on est rapidement entourés de dizaines d'otaries, qui nous regardent furtivement puis se jettent dans l'eau et d'autres nous montrent leurs fesses sorties de l'eau !!!
On teste alors le coup de la pagaie mais elles ne s'en approchent pas trop donc finalement, on tente l'astuce du poing et là une otarie approche et me croque la main !! C'est assez surprenant !! On sent quand même les petites dents mais en effet, ça ne fait pas mal à partir du moment où on ne laisse pas traîner un doigt tout seul.
On passe un super moment avec les otaries à jouer avec elles et à se faire éclabousser mais à ce moment on entend le guide qui nous appelle car il faut ramer pour revenir près de départ. A cause du vent, on s'est bien fait déportés alors on pagaie fort mais le vent s'intensifie et on se prend des vagues de plus en plus grosses. Dont quelques unes qui nous ont bien éclatées au visage, on était trempés !!!
La petite sortie s'achève, on rejoint la plage où les guides nous avaient préparés des petits sandwichs, desserts et boissons chaudes. Pendant ce temps, ils récupéraient nos adresses mail pour nous envoyer les photos qu'ils avaient pris de nous pendant la sortie alors qu'on ne les avait pas vus faire tellement on était focalisés sur les otaries.
On a vraiment adoré cette sortie, il ne faut pas hésiter à la faire et l'équipe était vraiment sympa.
Dune Sandwich Harbour 2760N$/adulte combiné avec le Kayak Pelican Point
A notre retour du kayak, on enchaîne avec la deuxième prestation de Sandwich Dune tours and Safari. Ekkehard, notre pilote, nous emmène dans son beau 4x4 tout propre, intérieur cuir !! La classe !!
On va passer l'après-midi avec lui et sur la route pour rejoindre les dunes on fait connaissance, nous explique l'histoire de la Namibie et son métier. On lui demande s'il est un expatrié venu habiter ici et sa réponse nous a fait sourire, il nous a simplement dit qu'il était Africain en nous montrant sa peau. Oui c'était une question bête on lui accorde, car on peut être Namibien sans pour autant être black !
Sandwich Harbour est un lieu qui est connu du fait que les dunes sont au contact de l'Océan. La marée est montante ce jour-là et l'histoire de la recherche du portable ce matin nous avait mis en retard pour notre départ de cet après-midi et Ekkehard avait prévu de nous faire passer entre les dunes géantes et l'océan.
C'était assez impressionnant pendant la route car on voit l'eau se rapprocher sur nous tandis qu'on file dans ce petit couloir qui semble se resserrer. Le pilote nous dit que ça serait dommage quand même de ne pas avoir le temps de passer mais quelques instants après il se stoppe pour qu'on fasse quelques photos et préfère faire demi-tour par sécurité. Sur le retour, on voit déjà les premières vaguelettes de l'océan toucher les roues du 4x4 !
A ce moment on comprend que c'est vraiment indispensable de prendre un spécialiste pour cette sortie car certains tentent de le faire avec leur véhicule de location mais Ekkehard nous confirme que quasi tout le monde s'enlise dans le sable et pire, se font coincer par la mer.
Ekkehard fait alors remonter la voiture vers les dunes, suivi par le deuxième véhicule avec qui on est partis. On se lance à l'assaut des dunes géantes et c'est très très impressionnant !! Il bouge le volant de droite à gauche, accélère et hop, nous voici au sommet de la dune. Pour la descente, il laisse la voiture glisser doucement en mettant un petit coup de tour de roue afin de rouler sur l'amas de sable qui s'est formé à l'avant de la voiture et voilà comment on roule dans les dunes !! Une vraie démonstration de technique !! La deuxième voiture à un peu plus de mal à suivre, il y a une dune qu'elle a du mal à passer. Ekkehard donne des conseils par talkie et après 2-3 essais, les voici à nous nouveau derrière nous.
Pendant quelques minutes, c'est les montagnes russes et on s'amuse comme des gamins dans ce décor incroyable. On fait ensuite un petit arrêt à un magnifique point de vue, celui où l'océan touche littéralement les dunes. C'est fou de se dire que quelques minutes avant on était en bas avec le 4x4.
La vue est superbe et le paysage tellement rare !! On passe un long moment à admirer la beauté du désert du parc du Namib-Naukluft.
Ekkehard est vraiment hyper cool, car il nous laisse vraiment le temps de profiter des lieux, sait quand il doit être présent pour nous et quand nous laisser un peu seuls pour apprécier l'instant. On a beaucoup apprécié sa façon de faire et d'être, en nous laissant du temps pour profiter tout en menant sa visite selon le timing.
Après quelques autres arrêts, on entame le dernier stop. Et pas des moindres !! Ekkehard sort une petite table, des coupes de vin pétillant, plateaux d'amuses bouches et se met à ouvrir des huîtres !! On n'en revient pas !! Je savais qu'il y avait une pause snack mais je ne m'imaginais pas la table avec la nappe remplie de victuailles au milieu du désert, face à l'océan !!! C'était improbable et ça a rendu ce moment hyper chouette !! D'autant que les petits-fours étaient succulents. Top top top !!
A cet instant on a fait connaissance avec l'autre couple de la voiture, des Américains venus de Chicago. On adore avoir l'occasion de discuter avec d'autres nationalités, c'est hyper enrichissant. On a pu partager sur nos découvertes de la Namibie et sur les autres voyages réalisés.
Maintenant c'est l'heure de rentrer après une fabuleuse journée que l'on n'est pas prêt d'oublier !!
Marais salants
Sur la route entre Walvis Bay et Pelican Point se trouve une usine de traitement de sel et des marais salants à perte de vue.
Le point particulier de ses marais salants est leur couleur qui varie au cours de la journée.
Ce sont les algues présentes dans les marais qui donnent des couleurs parfois bordeaux, parfois rose.
Flamingo Lagoon
L'endroit à ne pas louper à Walvis Bay c'est évidemment le lagon où l'on trouve des milliers de flamants roses !! C'est l'une des plus grandes colonies d'Afrique et on y trouve deux espèces différentes de flamants mais au jeu des 7 erreurs, on n'est franchement pas doués et on n'arrive pas à distinguer telle ou telle espèce.
On s'arrête à différents endroits le long de la route pour les observer. Avec les dunes derrières, c'est vraiment magique. On croise même des quelques pélicans.
Je vous conseille de venir profiter du lagon le soir pour avoir une belle lumière et surtout de profiter du coucher du soleil sur le lagon car le moment du reflet du soleil sur l'eau avec cette lumière orangée est inoubliable.
Walvis bay est une magnifique ville avec pleins de choses à y faire, on a vraiment été conquis !
Solitaire
Canyon de la Kuiseb
On quitte Walvis bay mais on reste dans le parc National de Namib-Naukluft pour aller jusqu'à Naukluft.
Sur notre route se trouve le Canyon de la Kuiseb, formé par une rivière qui est asséchée la plupart du temps. Pour y accéder, on quitte la piste principale pour rejoindre une piste bien caillouteuse sur quelques kilomètres.
A l'arrivée, on a un très beau point de vue sur le canyon qui nous paraît plus comme étant des collines plus verdoyantes que les paysages que l'on a plus l'habitude de croiser en Namibie.
Tropic of Capricorn
Lorsque l'on redescend en direction du Sud, on croise forcément le tropique du Capricorne.
Impossible de louper les gigantesques pancartes qui bordent chaque côté de la route.
En bon touristes, on s'arrête faire notre petite photo auprès de la pancarte recouverte d'autocollants de tous les pays du monde !
C'est bête mais ça fait un petit truc de se trouver à un point du globe en particulier.
Ville fantôme de Solitaire
Peu après, on arrive à une "ville" incontournable, Solitaire.
Alors ville c'est un bien grand mot, je dirais plutôt une station essence !
On a été surpris par Solitaire car on s'attendait vraiment à quelque chose de plus grand. Mais on comprend mieux maintenant son surnom de Bagdad Café de la Namibie.
Ce qui en fait tout son charme, c'est bien évidemment les carcasses de voitures réparties aux alentours et la station-service des années 60.
Ça donne tout de suite une impression de ville fantôme mais surtout cela rend l'ensemble hyper photogénique.
On en profite pour se prendre un petit quelque chose à grignoter, une sorte de friand farci à la viande épicé, un régal !!!
Naukluft
Olive Trail 10 kms, 4-5 heures
Etant des adeptes de la rando, un arrêt dans les montagnes de Naukluft est obligatoire !
Il y a deux randos à la journée, le Waterlook trail (17 kms, 6-7 h) et l'Olive Trail, un peu plus court. On reste raisonnable et on se focalise sur l'Olive trail.
On récupère une carte à l'accueil du camping et la dame nous explique qu'il y a un petit passage délicat vers la fin, avec des chaînes. Du côté droit, la chaîne est plus tendue et plus court mais c'est assez raide et le côté gauche est un peu plus long et plus facile mais la chaîne est plus lâche. Elle nous dit qu'au pire, si on ne veut pas passer par là, il suffira de faire demi-tour. Elle nous précise avant que l'on parte qu'en contre-bas de ses chaînes se trouve un petit bassin d'eau croupie et qu'il faut bien faire attention à ne pas tomber dedans car c'est infesté de serpents !! Nous voilà rassurés !!
Sur ce, on rejoint le point départ de la rando en voiture et celle-ci débute par une ascension modérée.
A mi-chemin, on arrive au sommet sur une sorte de petit plateau avant d'entamer la descente vers une sorte de gorge très caillouteuse.
A partir de ce point, le paysage est totalement différent, on a moins chaud car on a des parties à l'ombre mais les nombreux cailloux rendent la marche plus compliquée.
Il y a aussi des passages plus abrupts car il faut descendre de gros rochers et on se rappelle de ce que la dame nous a dit : Que si le passage des chaînes/serpents était compliqué, on pouvait rebrousser chemin. Or en descendant certains rochers en se laissant glisser sur les fesses, on s'est dit que c'était impossible de repasser par certains endroits en sens inverse.
De plus, on a croisé des personnes avec des enfants en bas âge, et on a trouvé que ces passages risquaient de s'avérer compliqué pour des petits.
Et le moment fatidique arriva, nous voici au passage des chaînes...
En partant, on ne s'est pas plus inquiétés que ça car on a déjà fait pas mal de rando avec des chaînes mais sur celle-ci, on a eu assez peur.
Le côté droit semblait impossible à franchir car la paroi est assez verticale donc on opte pour le côté gauche. De toute façon c'est la fin de la rando, on ne se voit pas faire demi-tour alors qu'on a parcouru quasiment 9 kms.
Au début, ça va, il y a de quoi poser les pieds et la chaîne est à bonne hauteur. Par contre, à mi-chemin, la chaîne arrive au niveau des genoux et est super lâche donc difficile de s'assurer correctement d'autant que la paroi à cet endroit est très verticale et sans possibilité de poser ses pieds sur un petit bout de roche qui dépasse.
Et ce qui devait arriver arriva, je glisse mais fort heureusement, je m'accroche à la chaîne qui s'est retrouvée sous mon aisselle. Je me mets à hurler de peur car au-delà de me dire que je risque de tomber dans les serpents, il n'y a que de la roche et je me dit que je risque surtout de me casser quelque chose ou me fracasser le crâne.
En m'agrippant à la chaîne je réussis à avancer et à retrouver un endroit où mettre mes pieds et me redresser. J'arrive enfin au bout de cette maudite chaîne mais toute tremblante et en pleurs.
Mon chéri ne savait plus quoi faire pour moi le pauvre, il me voyait en panique.
Finalement, c'est à son tour de passer et il peine au même endroit que moi. Pour éviter la même mésaventure, il place directement la chaîne sous son bras et avance à la force des bras.
A l'arrivée, il s'est retrouvé avec une grosse brûlure du fait du frottement et on a eu tous les deux de gros bleus au bras.
C'était le soulagement à l'arrivée mais on a halluciné de voir que ce passage était laissé ainsi, si dangereux. Il suffirait simplement de placer quelques tiges en métal dans la roche afin de pouvoir placer ses pieds pour assurer ce passage.
Au retour à l'accueil, on est retournés voir la dame on lui expliquant que c'était extrêmement dangereux et qu'on s'est faits une grosse frayeur. On a voulu savoir s'il y avait des accidents car il ne peut en être autrement et là elle nous répond du tac au tac "Oh oui, pleins !!" !! Ah d'accord, et bien si vous êtes au courant c'est le principal !!
Pour se remettre de nos émotions, on lui commande un petit coca et on s'installe en terrasse.
Soudain, on entend une grosse détonation juste à côté de nous. On a les yeux écarquillés et l'hôtesse de l'accueil s'approche de nous en disant "Pas d'inquiétude, on a tiré un coup de fusil en l'air pour faire fuir un babouin solitaire qui est assez agressif".
Là, on se demande si on repartira entiers de Naukluft !! D'autant qu'ils ont fait fuir ce fameux babouin du côté du campement, c'est-à-dire, là où on dort !!
Pour se protéger des babouins, elle nous explique qu'il ne faut absolument rien laisser traîner, objets ou nourriture car ils viendront nous les chaparder.
Cette fois, on quitte l'accueil pour rejoindre le campement plus bas.
On croisera des Français qui nous expliqueront s'être faits coursés par ce babouin dangereux et qu'ils ont eu une belle frayeur. On en profite aussi pour sensibiliser tout le monde sur la rando de l'Olive trail et que s'ils comptent passer les chaînes, qu'il faut être extrêmement prudent.
Un autre couple de Français discuta longuement avec nous. Eux faisait le road trip en sens inverse du notre et nous ont donné un super tuyau sur un camping au Fish River Canyon.
C'était effectivement la partie du voyage qui n'avait posé problème car après Lüderitz, on passera au Fish River canyon et j'avais réservé le campement Ais-Ais au sud mais sans grande conviction car le camping était mal noté et ça rajoutait de la route.
Ils nous ont donc conseillés d'aller au camping du Canyon Roadhouse Gondwana car ils avaient adoré et qu'ils avaient pu faire un petit safari qui leur avaient plu dans le secteur.
Sesriem
Canyon de Sesriem
Pour s'assurer de rentrer le plus tôt possible à Sossusvlei, dormez au campement NWR de Sesriem. En effet, les barrières vers Sossuvlei ouvrent environ 1 heure avant le lever du soleil. Ainsi, on se retrouve dans les dunes pour le lever du soleil. Et ceux qui dorment en dehors de ce camping ne rentrerons qu'au lever du soleil donc le temps qu'ils fassent la route, on a 1 heure quasiment sans personne à Sossusvlei.
Mais pour le moment, on se balade dans le canyon de Sesriem, à quelques minutes en voiture du campement.
La rivière du Tsauchab a creusé ce canyon de 4 kms il y a 2 millions d'années. Depuis quelques centaines d'année, le canyon s'est tari à causes des dunes de Sossuvlei qui ont fait barrage à la rivière.
On peut descendre dans le canyon pour pouvoir y faire une petite balade à pied.
C'est assez sympa et au coucher de soleil, on voit pas mal de variation de couleurs sur les roches.
Ce qui est surprenant c'est que malgré ce paysage rocheux, il y a quand même des arbres qui poussent dans le fond du canyon.
Sossusvlei / Deadvlei
La "fausse" Dune 45
Pour profiter pleinement de Sossusvlei, l'endroit le plus visité de la Namibie, on choisit de passer deux jours ici.
A notre arrivée dans la matinée, on entre dans le parc National et on s'arrête à la Dune 45, nommée ainsi car elle est à 45 kms de Sesriem.
On est motivés et contents d'être ici alors on part à l'assaut du sommet.
Mais marcher dans le sable n'est pas si simple, c'est bien pentu, ça glisse et il commence à faire bien chaud. On n'en voit pas le bout, ça fait de longues minutes que l'on grimpe et le sommet semble toujours éloigné.
La vue est magnifique au fur et à mesure de l'ascension : On est entourés de dunes rouges gigantesques et on se sent seuls au monde.
Au bout d'une heure, on décide de rebrousser chemin et de continuer la route vers Sossuvlei car il y a encore de belles choses à voir.
On fait quelques kilomètres et là on voit une pancarte vers le parking à gauche indiquant "Dune 45".
Les nullos !!! Ce n'était pas la Dune 45 mais comme on a vu des personnes s'y arrêter, on a cru que c'était celle-ci mais visiblement ça devait être la Dune environ 37 alors !!
Sossusvlei (Marais sans issue) 150N$/adulte + 100N$/voiture et 180N$/adulte pour la navette
Lorsque l'on arrive aux portes de Sossuvlei, il y a grand parking où stationner. Deux choix s'offrent à nous pour rejoindre le coeur de Sossuvlei:
On grimpe dans la navette et on lui demande de nous déposer à Sossusvlei, au pied de la dune Big Mamma. Le chauffeur est un peu étonné car il nous dit qu'on est en début d'après-midi et que le parc ferme à 16h et qu'on ne pourra pas voir Deadvlei, qui est LE site du parc. On lui explique que ce n'est pas nécessaire car on a le temps et on a prévu d'y aller le lendemain matin. Sur ce, il nous dit ok dans ce cas je compte sur vous pour être les premiers demain matin à l'ouverture car il faut absolument voir le lever du soleil depuis les dunes. Pas de soucis, c'est bien ce que l'on a l'intention de faire !!
Pendant le trajet, on ne regrette pas du tout notre choix d'avoir pris la navette car déjà on observe comment il s'y prend et on observe les deux 4x4 enlisés dans le sable, avec les touristes tentant de grapiller quelques mètres avant de nouveau se faire bloquer par le sable. On était bien contents de ne pas être à leur place et de profiter tranquillement de cet endroit magique.
Lorsque le chauffeur nous dépose à Sossusvlei, on est surpris de voir une étendue d'eau nichée au creux de toutes ces dunes. Ce petit lac fait partie de la rivière Tsauchab et c'est à cet endroit que les dunes bloquent la rivière.
Lorsque l'on arrive aux portes de Sossuvlei, il y a grand parking où stationner. Deux choix s'offrent à nous pour rejoindre le coeur de Sossuvlei:
- Prendre la navette
- Conduire dans les 5 kms de sable avec notre 4x4
Alors oui, conduire dans le sable c'est tentant mais encore faut-il maîtriser la conduite sur le sable donc on opte pour l'option de la navette, histoire de profiter de l'après-midi au lieu de se générer des problèmes.
On grimpe dans la navette et on lui demande de nous déposer à Sossusvlei, au pied de la dune Big Mamma. Le chauffeur est un peu étonné car il nous dit qu'on est en début d'après-midi et que le parc ferme à 16h et qu'on ne pourra pas voir Deadvlei, qui est LE site du parc. On lui explique que ce n'est pas nécessaire car on a le temps et on a prévu d'y aller le lendemain matin. Sur ce, il nous dit ok dans ce cas je compte sur vous pour être les premiers demain matin à l'ouverture car il faut absolument voir le lever du soleil depuis les dunes. Pas de soucis, c'est bien ce que l'on a l'intention de faire !!
Pendant le trajet, on ne regrette pas du tout notre choix d'avoir pris la navette car déjà on observe comment il s'y prend et on observe les deux 4x4 enlisés dans le sable, avec les touristes tentant de grapiller quelques mètres avant de nouveau se faire bloquer par le sable. On était bien contents de ne pas être à leur place et de profiter tranquillement de cet endroit magique.
Lorsque le chauffeur nous dépose à Sossusvlei, on est surpris de voir une étendue d'eau nichée au creux de toutes ces dunes. Ce petit lac fait partie de la rivière Tsauchab et c'est à cet endroit que les dunes bloquent la rivière.
Big Mamma 20 minutes d'ascension
La dune qui se trouve derrière le lac est la Big Mamma. Elle n'est pas très haute ni difficile à gravir, en une vingtaine de minutes on est au sommet et on y a une très belle vue.
On voit aussi pleins de petits scarabées courir avant de s'enfoncer dans le sable.
Là-haut ça décoiffe, il y pas mal de vent alors en entame la petite descente en courant.
Au retour, on croise un flamant rose en train de profiter d'un bon petit bain et un oryx auquel il manquait une corne.
Le parc ferme assez tôt, alors on retourne où la navette nous avait déposé pour pouvoir retourner à notre voiture.
C'est passé hyper vite mais on a déjà hâte d'être à demain pour voir le clou du spectacle !
Elim Dune
Il y a 60 kms pour rallier Sossusvlei à Sesriem et cela prend 50 minutes environ. On mettra beaucoup plus de temps car on avait tout le temps envie de s'arrêter sur la route pour voir les dunes éclairées d'un côté et à l'ombre de l'autre, voir des oryx avec les dunes en arrière-plan...
Pour la fin d'après-midi, on visita le canyon de Sesriem pour enchaîner ensuite avec l'Elim Dune, située à 1,5 kms et réputée sympa pour assister au coucher du soleil.
Etant un peu short niveau timing, on n'aura pas eu le temps de la gravir alors on a choisi de regarder le soleil se coucher derrière elle, laissant apparaître un paysage totalement orangé tout autour de nous.
Big Daddy
Ce matin on est dans les starting block !! On est la deuxième voiture à attendre lorsque la barrière s'ouvre !! A l'arrivée des navettes, on rencontre le même chauffeur que la veille et il nous reconnaît !! "Ah je vous avais dit d'être là les premiers et c'est le cas !". Il nous fait grimper dans le 4x4 et sans attendre les autres touristes qui descendent de voiture, on part déjà !! Le privilège d'être les premiers visiblement !!
Nous, on est trop contents d'avoir la sensation d'être seuls dans ce lieu mythique.
On s'arrête un peu avant le parking et le chauffeur nous dit qu'il est plus simple d'aller droit vers la dune Big Daddy depuis cet endroit pour s'éviter de grimper une autre dune en avant. On suit ses conseils et on se dirige vers cette impressionnante dune de 325 mètres.
Dès les premiers pas dans le sable, on sent que l'ascension sera rude, c'est assez épuisant de marcher dans le sable.
Lors de la montée, le soleil se lève et c'est un moment vraiment particulier. Le soleil vient nous réchauffer, les couleurs se font plus vives et toujours cette sensation d'être isolés au milieu du désert. C'est hyper beau à voir avec ces dunes à perte de vue.
La montée commence à se faire plus raide et étant les premiers à gravir Big Daddy, c'est nous qui formons les premières traces dans le sable.
Je peine un peu à garder un bon rythme et donc un groupe de quelques touristes nous dépasse mais au moins, leurs traces m'aideront à monter plus aisément.
Cette fois nous y sommes, ce sommet tant attendu !
On se pose dans le sable pour profiter de cette incroyable vue sur ce désert considéré comme le plus vieux du monde. De là on peut voir toutes les dunes, les touristes qui commencent à grimper et l'étendue d'argile blanche avec les célèbres arbres morts.
Maintenant c'est la partie la plus amusante : La descente !! Pour ça, il suffit de dévaler la pente de la dune en courant vers Deadvlei. Mine de rien, c'est hyper physique et on le sent bien dans les cuisses. Impossible de courir non plus tout d'une traite, on a fait deux-trois pauses durant la descente pour éviter de prendre trop de vitesse.
Evidemment, au pied de la dune, on se déleste de la tonne de sable qui est rentré dans nos baskets !!
Deadvlei (Marais mort)
On traverse alors l'immense étendue blanche et craquelée. C'est de l'argile sous nos pieds. On effet, avant il y avait des inondations qui ont cessées des suites du mouvement des dunes qui ont bloqué l'accès à l'eau. De ce fait, ce marais s'est tari et a asséché l'argile qui désormais se craquèle sous la sécheresse.
On arrive enfin au cœur de ce célèbre fond d'écran Windows avec les arbres morts sur leur sol blanc avec les dunes en arrière-plan.
Les arbres qui avaient poussés là se sont eux aussi asséchés, entraînant leur mort. Cet endroit est devenu tellement sec que les arbres ne se décomposent pas et sont devenus noirs à cause du soleil qui les brûlent.
On estime l'âge de ces arbres à environ 900 ans.
On a de la chance car il est encore tôt et peu de gens sont présents sur le site. Car oui, il est possible d'accéder à Deadvlei directement par un court chemin depuis le parking sans avoir à monter Big Daddy.
L'endroit paraît tellement irréel !! Cet endroit on en avait rêvés et on se dit qu'on y est enfin !!
Le lieu est vraiment à la hauteur de nos espérances, c'est unique à vivre.
La beauté est vraiment époustouflante et les contrastes entre les arbres, le sol, les dunes et le ciel réellement incroyable. C'est presque comme être dans une peinture en réel, la sensation est assez difficile à exprimer.
On passera un long moment ici et on ne regrette pas d'avoir passés deux jours dans les environs pour profiter sans avoir à se presser.
Malgré tout, on a un peu de route prévu pour l'après-midi alors à contre-cœur, on se résigne à quitter cet endroit exceptionnel pour rejoindre la navette au parking. Sur le retour, on se dira que c'est tellement mieux de se lever tôt pour éviter la foule. C'est à cet endroit où on a pu voir le plus de touristes réunis en un seul lieu durant notre road-trip en Namibie.
Lüderitz
Desert DeliCe matin on profite d'être dans une ville pour profiter d'un bon petit-dej et on a trouvé en le Desert Deli le lieu idéal !
La déco est moderne et très sympa, ils proposent différentes formules de petit-déjeuner très copieux, des viennoiseries et on y trouve même du Nutella !! Oui oui, du Nutella en Namibie !!
On s'est vraiment régalés, l'adresse est plus que validée !!
Eglise Felsenkirche
On est arrivés la veille au soir à Lüderitz en ayant l'impression d'arriver dans un autre monde !! Un ciel tout gris, les températures qui chutent et un vent de folie. A tel point que le vent emmenait des bandes de sables sur la route qu'il fallait traverser prudemment.
C'est vrai que Lüderitz est assez excentrée par rapport aux points d'intérêts principaux de la Namibie mais on voulait quand même voir cette partie même avec le peu de temps qu'on pouvait y accorder.
Rien à voir avec les villes balnéaires de Walvis bay ou Swakopmund, Lüderitz est moins développée et semble beaucoup plus isolée.
A notre réveil, la météo est l'opposé de la veille, aujourd'hui c'est grand ciel bleu et cela nous ravis !!
Perchée en hauteur, on trouve l'Eglise Felsenkirche Luthérienne. Depuis cet endroit, l'Eglise semble veiller sur le reste de la ville.
Maisons colorées de Kirch Street
En contre-bas de l'Eglise se trouve la Kirch Street, une rue colorée qui va rappeler celle de Bo-Kaap en Afrique du Sud.
On a alors un alignement de superbes bâtiments de différentes couleurs, dont certains sont en train d'être entretenus.
On souhaite acheter quelques souvenirs pour nos proches et dans cette rue, à la maison orange, on voit une affiche de vente de cigares Namibiens et de sculptures alors on décide d'y jeter un œil. On demande au vendeur d'ils vend bien des cigares ici et dans un français parfait, il nous rétorque "Et bien oui, vu que c'est écrit sur la pancarte à l'entrée !!".
On était très surpris de rencontrer quelqu'un qui parle français dans cet endroit du monde !! On a donc pas mal discuté car autant lui que nous étions curieux de cette rencontre.
Il s'agit d'un Franco-Sud Africain qui a fait ces études en France puis sa mère a quitté l'Afrique du Sud pour vivre dans une ferme en Namibie et lorsqu'il lui a rendu visite, il est tombé amoureux du pays.
Il s'est installé dans une ferme très isolée et quand il attendait son premier enfant, il est venu emménager dans une "grande" ville pour avoir accès à plus de services type médecin, scolarité...
Par un de ces contacts, il a pu louer cette maison dans la rue la plus populaire de Lüderitz juste avant le Covid. Son commerce n'avait donc pas eu trop l'occasion de voir de nombreux touristes et nous, nous faisions partie de ce retour des visiteurs. De plus, on était même ses premiers Français rencontrés depuis le Covid !!
On a aussi discuté de l'évolution qu'il avait pu y avoir dans le pays. Il nous a ainsi dit qu'il n'y avait pas de mieux avant ou après bien que tout soit en train de changer, que c'était des époques différentes . Il nous a pris en exemple le wifi, disant que maintenant on en trouvait partout, ce qui nous a fait rire car depuis le début du voyage, on se "plaint" d'avoir du mal à avoir du réseau.
Ville fantôme de Kolmanskop 100N$/adulte
Notre venue principale à Lüderitz concerne surtout la visite de la ville fantôme de Kolmanskop.
C'est une ancienne ville ouvrière pour ceux qui travaillaient dans la mine de diamant. Il y a été extrait plus de 5 millions de carats de diamants pendant les 6 premières années d'exploitation.
Cette ville a été bâtie en 1908 pour connaître une apogée en 1920 avec environ 800 ouvriers et finalement, se faire déserter par l'ensemble des habitants en 1960.
On y trouve de tout, des habitations, un hôpital, une école et même un casino.
Désormais, cette ville est abandonnée et le vent charrie le sable à l'intérieur des habitations.
La compagnie minière de Diamant a toujours une part énorme dans l'influence de la ville d'après ce que nous avait dit notre vendeur de cigares.
La zone de Kolmanskop est devenue une zone militaire contrôlée donc n'allez surtout pas vadrouiller aux alentours au risque de les voir débarquer. Avant le Covid, il fallait retirer un permis en ville pour visiter la ville fantôme. Maintenant, il faut simplement payer à l'entrée.
On peut visiter le site seul ou alors participer à des visites à des horaires donnés.
Notre horaire ne correspondait pas alors on est partis à la découverte des lieux seuls.
Ce qui est surprenant c'est que la date d'abandon ne semble pas si éloignée et pourtant on a bien la sensation de ville fantôme avec ce sable qui envahit chaque pièce, le mobilier abandonnée, les bâtiments s'affaissant. D'ailleurs, garde où vous mettez les pieds car évidemment, rien n'est entretenu donc les planches au sol peuvent parfois être fragiles ou les murs sur le point de s'écrouler.
On se perd au fur et mesure des habitations pour découvrir cette atmosphère si étrange des lieux.
Fish river canyon
Main viewpoint
Cette dernière portion du séjour nous mène à faire beaucoup de route, mais ne sachant pas si on aura de nouveau l'occasion de venir, on préfère faire un peu de route pour aller jusqu'au Fish River Canyon.
C'est le deuxième plus long canyon au monde après le Grand Canyon. Il fait 160 kms de long pour 550 mètres de profondeur et 27 kms de large.
Si vous voulez marcher au fond du canyon, il faudra passer par un organisme pour faire cette rando de 3 à 5 jours pour effectuer 85 kms.
Autrement, à la journée, il est défendu d'y descendre.
La façon d'en profiter est donc de s'arrêter en voiture aux différents points de vue. Nous avons fait uniquement ceux du Nord, près d'Hobas, nous ne sommes pas redescendus vers Ais-Ais.
Le paysage ressemble en effet beaucoup au Grand Canyon et le spectacle est grandiose. La différence avec les Etats-Unis c'est la présence de touristes, ou du moins l'absence en Namibie !! Peu de personnes viennent voir ce canyon alors on a un peu l'impression d'en profiter en quasi exclusivité !!
Gondwana et voie lactée
Il est temps maintenant de rejoindre notre camping déniché sur les conseils du Français rencontré à Naukluft.
J'avais pris le soin de réserver au préalable sur internet et d'enregistrer le point GPS.
A notre arrivée au Gondwana canyon, on est agréablement surpris par la beauté du lieu mais on se demande où se situent les emplacements de campings car on est au niveau des lodges plus luxueux.
Une hôtesse nous accueille avec un large sourire, nous offre une boisson de bienvenue. Les Français avaient raison, ça à l'air sympa ici !!
Elle nous demande si on a réservé et on lui dit oui, au camping. Sur ce, elle regarde les boissons genre, bon tant pis, ils les ont dans les mains et nous explique ensuite que l'on s'est trompés, ici c'est les lodges, et ils ont une autre structure pour le camping à 25 minutes d'ici.
On est un peu gênés mais du coup on termine les boissons et on repart pour aller rejoindre notre vrai logement !!
Quand on arrive, on n'est vraiment pas déçus car le camping est hyper chouette, avec des vieilles carcasses de voitures comme à Solitaire, un petit bassin et un hangar-restaurant avec une déco qui déchire.
On a vraiment bien fait de suivre ce conseil car ce fut un de nos meilleurs campings. On a même du mal à comprendre comment il ne se retrouve pas mis plus en avant sur les sites/blogs de voyages.
Les installations du camping sont tops, la douche super belle, les emplacements au milieu d'arbres.
On a aussi testé le restaurant, et bien allez-y car il est aussi excellent.
Pour cet avant-dernier soir, on en profite pour faire de belles photos du ciel étoilé. En Namibie, c'est vraiment l'endroit idéal pour ça car il y a peu de nuage et pas de pollution lumineuse.
La voie lactée nous aura suivie durant de nombreux soirs de ce voyage.
Safari Gondwana Roadhouse - Garas Self-drive
Les Français qui nous ont recommandés cet endroit nous avaient aussi parlés d'un petit circuit Safari juste à côté.
En se renseignant à l'accueil après le restaurant, on voit qu'il y a effectivement une boucle pour un self-drive. Il faut juste payer maintenant l'accès pour avoir la carte. Par contre, je ne me souviens plus du prix d'admission mais ce n'était pas très élevé.
En repartant du camping, il y a une pancarte indiquant le Garas Self-drive. On traverse la petite dune et ensuite il suffit de suivre les traces.
En ne pensais pas revoir de nombreux animaux à ce stade du voyage alors ce dernier "safari surprise" nous a fait énormément plaisir !
On a croisé quelques oiseaux de proies, des zèbres, girafes, oryx et même un steenbok que l'on n'avait pas encore eu l'occasion de voir.
Le début de la piste est très facile mais sur la dernière portion, c'est plus rocailleux et on se dit que ça serait bête de crever à ce stade du voyage !
On y va tranquillement et on poursuit la route au milieu de quelques Quiver Tree, des arbres endémiques de l'Afrique Australe.
Cet endroit est vraiment l'occasion de faire un petit safari de plus dans le secteur du canyon où il y a moins de choses. Même si on a passé 5 jours à Etosha, on a toujours cette joie de voir ces animaux sauvages dans leur élément qui ne risque pas de disparaître de si tôt.
Keetmanshoop
Quiver Tree Forest 55N$/adulte
Après notre dernier safari, il est grand temps d'entamer la route du retour vers Windhoek.
On en profite pour faire un dernier arrêt à Keetmanshoop car cet endroit abrite une particularité.
C'est ici qu'on retrouve une forêt d'arbres carquois d'environ 250 spécimens. Ce surnom a été donné par les Bushmen qui utilisent l'écorce pour en fabriquer des carquois.
A Keetmanshoop, c'est un des rares endroits de forêt de Quiver Tree naturel.
Alors bien qu'ils ressemblent à des arbres, il faut savoir qu'il s'agit en fait de plantes géantes, de la famille des aloé il me semble.
La visite est sympa à faire quand elle est sur la route. Mais à la fin de celle-ci, on a le cœur un peu serré car c'était la dernière chose à faire avant de finir le trajet vers Windhoek qui signe la fin de nos vacances en Namibie.
Les dernières heures de route, on profite de s'imprégner des paysages Namibien car une chose est sûre, ils vont nous manquer !!
Ce que l'on aurait aimé faire avec plus de temps
- Safari avec Okonjima Nature reserve
- Réellement faire notre sortie surf & quad dans les dunes
- Bande de Caprivi
- Voir les épaves de bateaux dans la Skeleton coast
- Tour en Mongolfière à Sossusvlei
- Safari avec Okonjima Nature reserve
- Réellement faire notre sortie surf & quad dans les dunes
- Bande de Caprivi
- Voir les épaves de bateaux dans la Skeleton coast
- Tour en Mongolfière à Sossusvlei
Hébergements
WINDHOEK Urban Camp 34€43/nuit en camping
PLUSTrès belle tente pour cette première nuit en Namibie avec une bonne couette pour ne pas avoir froid
Il y a des sanitaires communs très bien entretenus
Ne pas louper le petit déjeuner !! Il y a un large choix mais surtout ils sont délicieux !
Il y aussi un parking sécurisé
MOINS
Rien
OTJIWARONGO Out of Africa Town Lodge 47€/nuit en camping
PLUSSuperbe hotel, décoré avec soin. La salle de repas est hyper impressionante et l'extérieur l'est tout autant avec une belle piscine
On a aussi pu y dîner et tout était succulent
MOINS
Rien
OTJIWARONGO Waterberg Wilderness
Private Nature Reserve 44€31/nuit en camping
Cette fois, on se lance dans l'expérience camping ! Ca sera notre première nuit dans la tente sur le toit du 4x4
Les emplacements sont de bonne taille et il y a tout à disposition, table, emplacement barbecue, douche et WC dédiés à chaque emplacement
MOINS
Pas d'électricité, si on peut mettre ça dans les points négatifs mais nous étions prévenus dès le départ et c'est le jeu du camping nature
TSUMEB ZuriCamp - Tent Amani 37€/nuit en tente équipée
PLUSExpérience incroyable à Tsumeb avec cette nuit dans une tente toute équipée, isolés dans le bush Namibien
Markus nous accueille et nous amène à sa fabuleuse tente : Cuisine d'été avec frigo et plaques, grands lits, douche solaire dans une salle de bain carrelée, piscine, emplacement pour barbecue...
On ne manque de rien, tout est bien pensé et de bon goût, nous avons adoré
Markus a voulu donner la possibilité aux gens de profiter de cet isolement au milieu de la nature sauvage à tout petit prix contrairement aux lodge de luxe
Cette nuit nous a vraiment marqué, jamais nous n'avions eu cette sensation d'être autant seuls au monde
MOINS
Markus nous avait prévenu qu'il y avait des animaux et durant la nuit, il y a effectivement quelque chose qui a semblé se frotter contre la tente !! Le seul petit moment de stress de la nuit
ETOSHA NP Namutoni Camp 48€46/nuit en camping
PLUSEtant arrivés à Etosha, on enchainera les nuits en campings
Toutes les réservations pour Etosha sont à faire sur le site de la NWR
Namutoni est un camping très sympa avec un point d'observation sur un point aménagé avec des bancs
MOINS
La superette du camp était vide alors on mangera le premier soir au restaurant mais j'avoue qu'il n'était pas terrible
ETOSHA NP Halali Camp 48€46/nuit en camping
PLUSOn a adoré Halali, un beau campement avec un super point d'eau éclairé le soir avec des bancs de rochers. On y a passé deux superbes soirées
Autrement, les sanitaires étaient parfaits, à chaque emplacement il y avait barbecue et poteau avec prises électriques
MOINS
Superette vide
ETOSHA NP Okaukuejo Camp 48€46/nuit en camping
PLUSTrès beau point de vue aussi sur le point d'eau éclairé
Le campement est aussi très bien, avec toutes les commodités
Il y a bien sûr, barbecue pour chaque emplacement et poteau électrique
MOINS
Les emplacements sont un peu plus tassés
ETOSHA NP Olifantsrus Camp 48€46/nuit en camping
PLUSPremier campement où nous avons été déçus donc à part dire que les sanitaires étaient propres et le point de vue sur le plan d'eau très joli, ce sont les seules choses à dire
MOINS
Ce campement est juste un lieu où dormir, il n'y a pas de superette, pas de restaurant donc il faut vraiment avoir prévu en conséquence
Le point de vue aménagé sur le plan d'eau est superbe mais non éclairé alors impossible d'en profiter le soir
OPUWO Opuwo country lodge 22€23/nuit en camping
PLUSLes emplacements sont grands et les sanitaires nickel
Il y a de quoi faire son barbecue et faire sa vaisselle
Il y a la possibilité de manger au lodge à côté, ce qu'on vous conseille car la déco, le cadre et la qualité des plats sont excellents
MOINS
Les emplacements du camping vont être déplacés plus près des lodges car la ville a étendu son réseau de construction de maison pour les habitants à la lisière des emplacements actuels
Il n'y a pas de clôture donc il est possible de rentrer sur le camp, mais le lodge à engagé un gardien pour éviter les éventuels problèmes
TWYFELFONTEIN Mowani Campsite 41€86/nuit en camping
PLUSUn de nos coup de cœur !!
C'est le lodge 5* associé qui a fait cette partie et c'est top : Une dizaine d'emplacement, chacun équipés d'une table, kitchenette, barbecue, WC et douche, le tout incrusté dans la roche
Le matin, un employé du lodge vient nous mettre des buches pour alimenter le feu du chauffe-eau pour qu'à notre réveil, on puisse avoir une douche parfaite !
MOINS
Rien
SWAKOPMUND Namibia Nights @ Cordes 39€/nuit
PLUSSuper hôtel dans le centre-ville
Le gérant est hyper sympa et on peut rejoindre la jetée et les restaurants à pied
Pour notre plus grand bonheur d'accro à la technologie : On avait du Wifi !!
Autrement, la chambre était hyper confortable avec une salle de bain toute mignonne
MOINS
La place de parking est là mais finalement, pas évident d'effectuer sa manœuvre avec un gros 4*4 dans un petit espace comme celui-ci
WALVIS BAY Sunflower Self-Catering 56€/nuit
PLUSNous avons passé deux superbes nuits chez Vicky, une femme adorable et qui fait tout pour que vous soyez bien
Vicky nous avait préparé une liste des bons restaurants du coin et nous a même rendu le service d'aller récupérer notre linge à la laverie car nous ne pouvions revenir aux horaires d'ouverture étant en excursion
Il y a une cuisine si jamais on souhaite faire ses propres repas et un grand parking dans son jardin sécurisé
MOINS
Rien
NAUKLUFT Namib Naukluft camping site 43€14/nuit en camping
PLUSPetit camping agréable, avec un barbecue en pierre
Les sanitaires sont très bien et surtout bien protégés par de grandes grilles pour éviter aux babouins de rentrer
MOINS
Pas mal de babouins dans le parc, dont un solitaire qui semble-t'il était dangereux, alors petite appréhension durant la nuit dès qu'on entendait du bruit
SESRIEM Sesriem camping site 56€38/nuit en camping
PLUSCamping sympa, très grand, avec tout ce qu'il faut : Resto, piscine, sanitaires tops...
Mais surtout, le camping indispensable qui permet de rejoindre Sossuvlei avant le lever du soleil
MOINS
Rien
LUDERTIZ Villelodge Accomodation 35€/nuit
PLUSNuit super sympa à Lüderitz
Il y a deux trois apparts, tout équipés, très conforts
La propriétaire des lieux nous a accueillis chaleureusement, on nous expliquant tout ce qu'on pouvait faire et découvrir dans la ville
A l'entrée de notre chambre, elle avait noté Welcome avec nos prénoms, on a apprécié la personnalisation
MOINS
Rien
FISH RIVER CANYON Canyon RoadHouse Gondwana 37€10/nuit en camping
PLUSC'est en parlant avec un touriste Français à Naukluft qu'on a entendu parler de ce superbe camping
Rien à redire, à proximité du canyon, hyper sympa avec son ambiance vieilles voitures américaines, beaux emplacements bien aménagés avec des sanitaires au top et surtout un très très bon resto
On avait réservé à la base le campement Ais-Ais par défaut car on ne trouvait pas trop d'autres campings et franchement, aucun regret d'avoir séjourné ici, bien au contraire
On a même eu du mal à comprendre que ce campement soit très peu cité sur le net car c'est une pépite
MOINS
Rien
HARDAP Hardap camping site 20€85/nuit en camping
PLUSLe seul avantage de ce camping était qu'il nous permettait de faire un arrêt sur la longue route entre le Canyon et Windhoek
Il y a un resto assez bon, ce qui est pratique quand on n'a plus rien dans le frigo lorsque l'on repart le lendemain
MOINS
Le site de réservation NWR ne précise pas qu'il faut en plus payer l'entrée sur le site du barrage pour accéder au camping
On est arrivés tard, juste pour y dormir alors on n'a pas pu profiter du site
Le campement était désert, alors certes, personne n'y est pour rien mais pour le coup ça a rendu la nuit au camping assez glauque finalement
Et lorsque nous sommes allés manger, nous étions juste nous deux dans un resto immense !!
